Orbitaria, tome 1 & 2, du rêve à la réalité !

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En mai, Doki-Doki sortait sa nouvelle série SF, Orbitaria !

 

Orbitaria (Kidô Teikoku Obitaria)

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Auteur : Masakazu ôI

Éditeur : Doki-Doki (Shônen Gahôsha au Japon)

Date de sortie : 16/05/2015

Nombre de tomes : 2 en France, 4 au Japon, série terminée

Prix : 7,50 €

 

Synopsis :

Al, fan de mécanique, et ses amis sont internes dans un collège a priori tout ce qu’il y a de plus normal. Mais le jour de leur fin d’études, à peine sortis de l’établissement, ils vont faire face à la « vraie vie » et subir un processus de « sociabilisation » au terme duquel ils seront séparés en deux classes : les administrateurs et les travailleurs. Ils réalisent alors que l’enceinte dans laquelle ils étaient confinée n’était en fait qu’une infime partie d’un gigantesque robot, un « orbitaria ». Peu à peu, ils comprennent que ce robot forme un État à lui tout seul, jadis mouvant mais aujourd’hui immobilisé. En se rebellant contre le destin qu’on lui a tracé, Al va vivre les aventures les plus périlleuses !

 

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Orbitaria nous propose de suivre le quotidien de Al, un adolescent fan de mécanique et de robotique qui ne vit que pour sa passion. En effet il délaisse totalement ses études pour essayer de fabriquer un robot avant la remise des diplômes, chose qu’il arrivera à finaliser à temps. Devenu la coqueluche du collège, il va même hériter de la cape de délégué, distinction ultime de l’institution, surpassant ses amis de toujours : Gupta son meilleur ami mais aussi le plus intelligent de l’établissement, Pagan, l’athlète hors pair, et l’angélique Chityak, dont Al est éperdument amoureux. Mais notre héros va devoir redescendre de son nuage, sa scolarité touchant à sa fin.

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De la fin d’une douce scolarité à la brutalité de la vie active le choc en a refroidit plus d’un, mais ici la douche est d’autant plus froide, car sortis de leur établissement, ces étudiants vont se rendre compte que la réalité de leur situation leur a été cachée. En vérité Al et ses compagnons de classe sont en fait citoyens d’un état mouvant orbitaria, un espèce de gigantesque golem mobile, dont le nom est « ultime pays céleste ». Sans pilote depuis plus de cinquante ans, cet état est à l’arrêt depuis tout ce temps. Sa population est actuellement divisée entre les administrateurs qui font régner l’ordre et régissent l’état et les travailleurs, main d’oeuvre servant aux travaux manuels. On apprendra notamment que les années passées dans le cocon éducatif servent principalement à identifier les éléments les plus prometteurs, afin de les promouvoir administrateur et se « débarrasser » des moins utiles, pour qu’ils soient affectés aux basses besognes. Mais notre héros rejette cette société, et influencé par une jeune rebelle nommée Walfran, il va se hisser aux commandes de l’immense robot, afin de le mettre en marche. Il réussira là ou beaucoup d’autres ont échouer et bouleversera l’ordre actuel de leur cité.

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Dans le deuxième volume de cette série, nous observerons les premiers pas de « l’ultime pays céleste », mais aussi la réorganisation effectuée au sein de sa population, la révolte des travailleurs face aux oppressants administrateurs, mais aussi des tensions par rapport à l’utilisation de la cité mobile. Nous irons en parallèle à la rencontre d’un autre orbitaria nommé « pays nocturne des cendres ».

 

Doki-Doki nous propose une série sympathique mais loin d’être transcendante, me rappelant fortement un anime du nom de Koukaku no Regios. Il faudra passer outre certaines imperfections du scénario pour apprécier son contenu, de plus les dessins de l’auteur restent assez communs pour la plupart d’entre eux. Ma plus grande réserve se situe au niveau du nombre de tomes, car avec les deux premiers volumes on peut s’attendre à une dizaine d’ouvrages, alors que la série ne comptera que 4 épisodes.