[Critique] DC’s Legends of Tomorrow : une saison assumée !

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Audace, humour et légèreté. S’il fallait choisir trois mots pour décrire cette deuxième saison de DC’s Legends of Tomorrow, nous ne pourrions pas tomber plus juste. Après une première saison légèrement poussive dans son intrigue et son méchant surtout, cette saison 2 vient relever le niveau et surpasse largement en qualité les débuts de l’équipe.

DC’s Legends of Tomorrow est une série inclassable parmi les séries de l’Arrow-Verse. Réunir toute une ribambelle de seconds rôles pour les propulser dans leur propre show était un défi difficile à relever. La première saison a essuyé quelques échecs il faut bien l’avouer, malgré une volonté de la part des scénaristes de se détacher petit à petit d’un univers établi pour en édifier un nouveau. Après les départs de Hawkgirl, Hawkman et de Vandal Savage, un chapitre tout neuf s’ouvrait donc pour nos Legends.

 

Une audace bienvenue

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Quelle série à l’heure actuelle peut se targuer d’entraîner les téléspectateurs en plein milieu de la seconde guerre mondiale, sur la Lune ou bien encore en plein Japon féodal ? Avez-vous déjà rencontré dans la même saison le réalisateur Georges Lucas ou bien encore l’écrivain J.R.R. Tolkien ? C’est cette audace et cette liberté de ton propre aux scénaristes de la série qui permettent ces différents voyages dans le temps. Cela conduit nos héros à faire tout un tas de rencontres impromptues, qui au delà d’un cours d’histoire, à l’image du personnage de Nate (Nick Zano) nous permettent de rêver.

 

Cette seconde saison est aussi là pour nous présenter des personnages en perpétuelle évolution. Alors que par exemple Mick Rory (Dominic Purcell) n’était qu’un vilain parmi tant d’autre, il est propulsé au rang de véritable héros tout au long de cette saison. Son humour corrosif, sa naïveté ainsi que son flegme en font le meilleur des personnages. Ses interactions avec les autres donnent toujours lieu à des dialogue fleuri et bien senti. D’évolution il en est aussi question avec le personnage de Sara Lance (Caity Lotz). D’assassin elle passe à commandant du Waverider en l’absence de Rip Hunter (Arthur Darvill) et se révèle être une personne attachante et indispensable. A ses côtés, Jax (Franz Damreh) apporte son expertise mécanique et son duo avec Martin Stein (Victor Garber) est des plus respectueux. Ce dernier se découvre d’ailleurs une fille (fruit d’une aberration temporelle). Ray Palmer (Brandon Routh) dans le costume d’Atom reste la caution geek de la série même s’il est cette saison accompagné de Nate Heywood, le petit fils de Commander Steel. Enfin, pour compléter le tableau, Amaya (Maisie Richardson-Sellers) aka Vixen appartient d’abord à la Justice Society of America en 1942 avant de rejoindre la team.

 

Enfin de vrais méchants pour cette série de super-héros!6-serieserie4

Qui dit intrigue dit forcément grand méchant et c’est à une véritable réunion que nous assistons avec la Legion of Doom, constitué du Reverse Flash Eobard Thawne (Matt Lescher), de l’impitoyable Damian Darhk (Neal McDonough), de l’archer Malcolm Merlyn (John Barrowman) mais aussi de Captain Cold (Wentworth Miller) qui les rejoint en fin de saison. Des super-vilains charismatiques et qui font vraiment peur. Leur plan : retrouver et assembler la Lance du Destin, celle qui a transpercé le Christ afin de changer la réalité. Le retour de tous ces personnages déjà vus dans les autres séries fait jouer à fond la carte du fan-service et nous en redemandons ! Une vraie menace et de vrais enjeux, c’est ce qui pouvait manquer lors de la première saison. Le tir est corrigé de la meilleure des manières !

 

Des manques…

5-serieserie2Malgré l’absence de Rip Hunter durant une bonne partie de la saison (et avec son départ lors du final ?) c’est à une équipe soudée que nous avons affaire. Les différents épisodes sont de bonne facture, malgré quelques lenteurs il faut l’avouer. Mais le fait de ne produire que 17 épisodes permet aussi de faire avancer l’histoire plus rapidement. Les voyages dans le temps sont bien maîtrisés et les décors plutôt bons. Un effort a été fait du côté des effets spéciaux et c’est à saluer. Un bémol ? Leonard Snart nous a manqué. Lui qui était devenu le héros de la première saison en se sacrifiant pour ses amis est apparu dans quelques épisodes mais sa présence justifie à elle seule le visionnage. Cela a aussi permis de centrer l’intrigue sur d’autres personnages, c’était donc une mauvaise chose pour une bonne. Puis il y a eu le crossover entre les quatre séries de l’Arrow-Verse, Invasion ! un moment jubilatoire et excitant !

 

 

En conclusion, cette deuxième saison de DC’s Legends of Tomorrow est une réussite. Elle assume parfaitement son rôle à part et assume son côté fun et divertissant. Malgré un grand nombre de personnages, elle sait les gérer et l’équipe fonctionne à merveille. Les différents caméos ou retours donnent aux fans ce qu’ils attendent chaque semaine, là où The Flash ou Arrow peuvent s’enliser, LOT assume pleinement. Une saison solide et touchante. A voir si les événements du final auront un impact dans les autres séries, car il faut bien avouer que des dinosaures en 2017, cela n’est pas banal…