Akira Toriyama, le père de Dragon Ball, l’homme aux 300 millions de mangas vendus dans le monde, est décédé le 1er mars 2024 à l’âge de 68 ans. Pendant quarante années, il va enchanter des millions de lecteurs contribuant à faire rentrer le manga dans une ère nouvelle, celle de sa consécration mondiale. Nous rendons hommage à cette figure tutélaire du manga en revenant sur son oeuvre la plus connue
1. L’humour.
Qui ne se souvient pas du personnage d’Oolong et de son vœu exaucé par Shenron ? toute la série baigne dès le début dans un humour total, décomplexé qui joue autan sur les codes culturels japonais qu’une audace de tous les instants (Bulma et Tortue Géniale…). Un manga qui enchaîne les situations drôles avec toujours un sens du rythme inégalé.
2. La base du shonen.
Dragon Ball comme Saint Seiya ont défini les bases du shonen moderne. Récit initiatique, il reprend les étapes du voyage du héros définies par Joseph Campbell adaptées au manga et à l’univers japonais. Avec cette caractéristique propre au shonen, à savoir la rédemption des ennemis voire leur transformation en amis.
3. Les tournois.
Dragon Ball est un récit d’action ponctué de tournois où le héros apprend, échoue et progresse. Cette figure de style devenue classique dans le shonen trouve dans le manga sa déclinaison optimale. Surprise, engagement, frustration, révélation, Akira Toriyama utilise toute son inspiration pour nous surprendre à chaque fois.
4. Le voyage vers l’Ouest.
Dragon Ball est une relecture fantastique du Voyage vers l’Ouest, ce conte chinois racontant les aventures du roi singe. On ne peut qu’admirer le travail du managka de se nourrir de cette légende et de la citer en permanence que ce soit à travers les paysages, les références spirituelles ou les personnages. Ce manga est la porte d’entrée idéal pour qui souhaiterait découvrir ce récit fantastique.
5. Tortue géniale.
L’ermite pervers est le pire et le meilleur des professeurs. Un zeste de Nicky Larson, un soupçon de Pei Mei, une larme de Maître Yoda, le tout enrobé de mauvaise foi, de gentillesse, de taquinerie et d’humanité. Un personnage inoubliable qui a marqué toute une génération de lecteurs.
6. Son Goku.
Que serait un shonen sans un personnage principal fort ? Son Goku, c’est d’abord un design remarquable et remarqué, un sourire enchanteur. C’est ensuite un esprit d’enfant doté d’une puissance considérable. C’est aussi un cœur énorme qui entraîne tout le monde derrière lui. Et enfin, c’est un être qui grandit progressivement passant d’enfants à adolescent et à presque adulte.
7. Une œuvre référence.
Combien d’œuvre postérieures citent en permanence Dragon Ball. Dandadan et ses boules dorées ? My Hero Academia et ses tournois gigantesques ? One Piece et ses amis/ennemis ? Akira Toriyama a inspiré et inspire encore des générations d’écrivains et de lecteurs. Sa création est toujours imitée jamais égalée.
8. Le dessin.
Dragon Ball c’est un spectacle visuel sur plus de 40 tomes pour la première série. Dès le premier tome, les bases du style de Toriyama sont posée : dessin nerveux, scènes dynamiques, richesse du décor, personnages hauts en couleur et cette équilibre entre magie et sérieux.
9. L’émotion.
On rit beaucoup dans Dragon Ball, surtout dans les premiers tomes. Mais l’émotion n’est pas absente et le deuil. Notamment autour de Krilin, le meilleur ami de Son Goku, qui meurt. Un passage très fort qui a marqué les lecteurs.
10. L’anime !
Comment ne pas évoquer l’adaptation télévisuelle du manga et son générique réinterprété par Ariane. Un modèle de fidélité. A une époque où il était difficile de lire les mangas, le club Do nous a fait découvrir toute la richesse des mangas japonais et de la japanimation. Figure de proue avec Saint Seiya de la japanimation, Dragon Ball a lentement conquis les cœurs et nous amené à plonger dans le monde des mangas.
Voici dix raisons de lire ou relire cette série mythique de celui qui nous manque déjà tant Akira Toriyama. Retrouvez sur notre site tous nos articles que nous lui avons consacré.
