Critiques de Cocorico, L’Innocence et Monkey Man

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Cocorico – « Il y a une chose contre laquelle la généalogie ne peut rien, c’est l’adultère »

Deux futurs mariés font se rencontrer leur famille respective. Ils leur offrent des tests ADN qui détermineront les origines de leurs ancêtres.

En faisant mine de s’en moquer, le métrage exsude d’un chauvinisme excessivement démesuré et franchouillard, qui se résumerait par la réplique « Que c’est bon d’être français » et il accumule les vannes éculées concernant cette vieille rancœur historique envers les Teutons, les professions modestes des Portugais, la sacrosainte dynastie britannique et l’extrême mansuétude des peuples indiens. Néanmoins, je suis assez friand de cette forme d’humour xénophobe et je n’ai pu m’empêcher de me boyauter à quelques occasions.
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L’Innocence – « Pourquoi je suis né ? »

Un gamin agit bizarrement. La situation s’éclaircira lorsqu’on nous montrera les versions de la mère, de l’instituteur et du miston.

Ce procédé à la Kurosawa est des plus astucieux car au lieu d’engourdir le récit, il dévoile plusieurs facettes d’une même histoire dépourvue d’une quelconque redite. Le métrage fustige une société excessivement réglementée à travers l’antienne servant d’excuses itérée à l’envi par la directrice. Il dit également que l’éloignement de la conformité présage une acceptation sociale ardue. La traduction du titre est fallacieuse car l’original signifie monstre pour pointer l’anomalie de l’homosexualité dans les mœurs nippones ou l’aisance avec laquelle on attribue cette injure malgré que l’on détient une vérité partielle comme le démontre le film car on se fourvoie à maintes reprises dans ce labyrinthe narratif. L’œuvre contient une scène, on ne peut plus troublante, non pas en raison de l’homogénéité de leur genre, mais à cause de leur âge, celle-ci voit un des enfants avoir une érection lors d’un câlin.
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Monkey Man – « Parvati et Shiva. Mâle. Femelle. Ni l’un, l’autre. Les deux »

Kid jongle entre un boulot modique et des combats clandestins lucratifs affublé d’un masque de chimpanzé.

Les scènes d’action sont peu crédibles car en toute logique, le héros ne devrait pas s’en sortir indemne, au moins une lésion ou une infime ecchymose, je crois que c’est toujours le cas avec ce genre d’œuvres, mais là particulièrement. Véritable poncif d’effets accoutumés à ce style de productions, Dev Patel accumule les ralentis intempestifs et les grosses ficelles scénaristiques. Les dialogues sont graveleusement de temps à autre ineptes par exemple « Frappe-le dans la queue », « Tu veux me les foutre dans le cul ? » ou encore « J’espère que ta mère baise mieux que tu te bats ». Néanmoins, film d’action à la Bollywood made in Hong-Kong, il est fort dépaysant par exemple sa religion sibylline pour les Occidentaux et il dénonce un système de castes inique, l’immoralité et la perversion se produisant en Inde.