Le 27 Juillet dernier, Hocico enflammait la scène du Petit Bain en compagnie de Shaârghot, un rendez-vous infernal qu’il ne fallait pas rater !
Ambiance brutale et acérée pour débuter la soirée
Derrière un mur de barbelés, une goule apparaît. Vêtue de haillons et nous éclairant d’une lanterne ancienne, elle ère sur la scène comme à la recherche d’une proie dans le public. A ses côtés, une ombre d’un style Steampunk militaire, une autre plutôt post-apo/cyberpunk et, enfin, le Shaârghot libéré de ses chaines et sorti des ténèbres.
La soirée commence sous de sombres aspects, pour notre plus grand plaisir, avec le titre Uman Iz Jawz acclamé de tous. La Bête revêt ses lunettes cauchemardesques pour une Mad Party tant attendue. Les titres s’enchaînent : No Solution, Shaârghot, Kill your god, The Way, U.K.T.T.O.M.H… Chaque interlude est accompagné de quelques mots pour le public, ses « Shadows », une attention très touchante et particulièrement appréciée.
Pareillement, notre chère goule n’hésite pas à sauter dans le public, se faire porter, ou même participer aux pogos. La proximité est là, plus de barrières, un gros point positif pour ce groupe à connaitre. Leur concert se termine sur un Traders Must Die repris de tous et un Sandstorm Calling électrique. Le public est en liesse « Shaârghot, Shaârghot ! ». Notre goule revient nous tenir compagnie, un écriteau dans chaque main. « BREAK ». « YOUR ». Le public hurle alors qu’elle se tourne pour en montrer un troisième posé sur son séant « BODY », elle chorégraphiera ainsi toute la chanson avec une énergie folle.
Un dernier titre pour clore cette première partie, Azerty, alors que le groupe quittera la scène sous les applaudissements. Deux gros coups de cœur pour ma part : le ballon en forme de globe oculaire qui aura parcouru toute la salle et les lasers tirés des cordes de la guitare, un moment de franche rigolade et un autre d’une beauté à couper le souffle, deux souvenirs qui resteront longtemps gravés dans ma mémoire.
Crânes et chaînes pour continuer la fête
Le public hurle sa joie alors que les premières notes se font entendre et c’est un Erk déchainé qui vient bondir sur scène. Malheureusement, je ne pourrai pas vous partager autant qu’à mon habitude, pour la première fois, une erreur technique (je suppose) m’a empêchée d’entendre quoi que ce soit depuis mon placement, un ami qui était en fosse m’a dit que, pour lui, le son était parfait, un mauvais réglage sans doute, mais bien triste néanmoins.
Heureusement, l’énergie habituelle du chanteur et les rares bout de musique que je pouvais entendre ont -un peu- sauvé la soirée. J’ai néanmoins pu reconnaître un évident, et énergique, Relentless à un moment donné. « Quelle chanson voulez-vous entendre ? » nous demande Erk vers la fin du concert « ECOS ! » fut hurlé de beaucoup, « Oh non, pas celle-là ! » nous taquina-t-il. « Ce n’est pas à moi qu’il faut demander de toute façon, c’est à lui ! » en désignant Racso. L’attente se fait dans un silence pesant et absolu alors que nous frémissons d’impatience… et que les premières notes d’Ecos se font finalement entendre sous les hurlements frénétiques d’un public extatique.
Une soirée mitigée pour ma part donc, mais une bonne soirée néanmoins ! Un énorme merci au Petit Bain pour son accueil fabuleux, comme à chaque fois, et son attention particulière et adorable pour les personnes, comme moi, en situation de handicap. Je recommande chaleureusement.