Mercredi dernier, Nick Murphy anciennement Chet Faker était en concert au Bataclan. Un show d’1h30 d’une beauté inouïe qui a prouvé la classe et le talent hors norme du chanteur australien.
20 heures tapantes, une file immense s’étend sur le boulevard Voltaire. Pour cause : Nick Murphy joue ce soir-là au Bataclan. Un an après son passage au Pitchfork Music Festival, le chanteur australien est déjà de retour dans la capitale.
Nick Murphy, formerly known as Chet Faker
En septembre 2016, Chet Faker annonce sur les réseaux sociaux l’abandon de son nom de scène. Il se fera dès lors appeler par son véritable nom : Nick Murphy. Sans oublier les classiques, c’est ce Nick Murphy que nous retrouvons en ce mercredi soir au Bataclan.
Vêtu entièrement d’un costard, Nick Murphy arrive sur scène aux alentours de 20h30. Un caisson de batterie à l’effigie de son nouvel EP Missing Link, des lumières (littéralement) éblouissantes mais aucun autre artifice scénique. Nous sommes là uniquement pour la voix et le style du chanteur à barbe.
Tout au long du concert, il alternera entre morceaux de Chet Faker et morceaux de Nick Murphy. En passant par 1998 et Gold pour les anciens, puis par I’m Ready et Forget About Me pour les nouveaux, le chanteur de 29 ans jouera même The Trouble With Us, collaboration avec le DJ anglais Marcus Marr. Par contre, aucun de ses nombreux featurings avec Flume ne sera joué. Dommage.
La classe et la voix
Au milieu du concert, Nick enlève sa veste pour se retrouver en chemise, sous les cris du public. Les chansons s’enchaînent sous un très beau jeu de lumières. Le chanteur navigue entre chant uniquement, guitare et piano. Cependant, ce qui en ressort est surtout la classe absolue et le grain de voix épatant de Nick Murphy. Talk Is Cheap débute, les portables se lèvent. « Talk is cheap my darling, when you’re feeling right at home, I wanna make you move with confidence, I wanna be with you alone » : les spectateurs chantent en chœur les paroles. Fear Less termine le concert, le groupe quitte la scène en saluant le public.
A peine quelques secondes plus tard, il est déjà de retour pour nous jouer un nouveau titre nommé Believe Me. Une lumière unique sur son piano et lui. Un moment beau et émouvant. Puis vient le dernier morceau : Medication. « I’m Nick Murphy, merci beaucoup, au revoir » : il quitte lentement la scène sous les applaudissements ahurissants de la foule, nous compris. En attendant la prochaine fois !
Setlist :
Bye
Gold
I’m Ready
1998
Weak Education
The Trouble With Us
Birthday Card
Burning Skin
To Me
Forget About Me
Cigarettes & Loneliness
Talk Is Cheap
Fear Less
Believe Me
Medication
Crédit photo à la une : Simon Brazeilles