Surmonter le chagrin d’un deuil : quelques suggestions

0
1976
personne en deuil
personne en deuil

Le chagrin, ce sentiment de profonde impuissance et d’intense désarroi que l’on ressent suite à la perte d’un proche est souvent si douloureux que l’on se demande parfois si l’on va soi-même y survivre.

On se surprend, selon les tempéraments et les circonstances, à l’extérioriser par des réactions physiques et des comportements émotionnels que l’on ne se connaissait pas.

Les manifestations physiques déplaisantes les plus courantes que l’on expérimente sous l’emprise du chagrin sont de l’ordre d’une tension générale, de tremblements, de nausées, de troubles de la respiration, de faiblesses musculaires, de sécheresse de la bouche et d’autres.

 D’un point de vue des émotions, la liste des comportements indésirables dictés par l’immense tristesse que connait toute personne touchée par la perte d’un être cher est longue : ce sont des colères subites et incontrôlées, de l’irritabilité, de l’agitation, de l’insomnie, un besoin de s’isoler et d’éviter la compagnie. Telles sont les démonstrations les plus courantes de l’émotion puissante du chagrin.

On pense ne jamais pouvoir s’en sortir mais certaines études attestent que le chagrin suit une évolution en cinq étapes : le dénie, la colère, la négociation, la dépression et l’acceptation.

 Même si l’on s’entend dire que le temps va faire son œuvre et atténuer ce sentiment de déchirement, on peine à croire que le jour viendra où cette souffrance nous quittera.

 Chaque être étant motivé par une forte impulsion à survivre, il est tout naturel de s’orienter vers toutes les solutions à sa portée pour dompter cette émotion douloureuse, la contourner, l’adoucir et compenser le sentiment de perte.

Comment parvenir à atténuer le chagrin 

Certaines personnes en période de deuil éprouvent le besoin de se rendre au cimetière où repose le corps ou les cendres de leur défunt et ressentent un apaisement à exprimer, en ce lieu, leurs souvenirs, leurs sentiments, leurs ressentis, leur vécu comme si l’être disparu était là, présent à leur écoute et en leur compagnie.

 Une autre action réconfortante est de tenir un journal qui, par l’expression libre et illimitée qu’il permet, est un bon exutoire à sa peine auquel on peut avoir recours dès qu’on en ressent le besoin sans avoir à se déplacer jusqu’à un lieu particulier.

 Jalonner son quotidien d’actions régulières et routinières aide à conserver son attention dans le temps présent et agit comme un garde-fou contre la déprime et les émotions de tristesse envahissantes.

Maintenir des liens étroits avec ses amis et les membres de sa famille et s’obliger à conserver une vie sociale la plus riche possible est certainement l’antidote au chagrin la plus solide qui soit car, porté par son entourage, il est bien plus aisé de se projeter dans l’avenir et guérir des affres de la perte.

Se joindre à un groupe de paroles ou s’en remettre à une écoute professionnelle peut aussi s’avérer très bénéfique pour se guérir de la douleur du deuil.

Garder près de soi la personne disparue par un symbole

bijou personnel
bijou personnel

Faire encadrer un portrait ou en faire réaliser un d’après photo par un peintre est une démarche qui peut aussi compter pour atténuer la souffrance de l’absence de l’être aimé.

 Les cimetières regorgent depuis toujours de stèles commémoratives, de citations et de mots touchants qui, gravés dans la pierre, dénotent le besoin de s’assurer d’une connexion éternelle avec celui ou celle qui nous a quittés.

 On aimerait aussi, dans le cas où une incinération a lieu, garder avec soi l’urne contenant les cendres de la personne aimée. Cependant, la Législation française n’autorise plus, depuis l’année 2008, la conservation des cendres de crémation à domicile. Ce besoin ne peut donc plus être satisfait mais il est toutefois toujours possible de conserver avec soi une infime partie des cendres de la personne disparue, à condition qu’elle soit scellée dans un bijou cinéraire. Ce bijou, porté sur soi en toute circonstance, agit comme une présence apaisante et rassérénante et peut jouer un rôle prépondérant dans la guérison des douleurs du deuil.

diamant commémoratif
diamant commémoratif deuil

Encore plus fort que le bijou cinéraire en termes de symbole, le diamant commémoratif ou diamant de crémation est peut-être l’objet qui synthétise le plus les différentes attentes et besoins que l’on peut ressentir lors d’une période de deuil. En effet, grâce aux percées technologiques, les cendres de crémation, suivant un processus complexe de plusieurs mois, peuvent être converties en une matière en tous points semblable à celle du diamant terrestre tant recherché pour sa perfection, sa pureté et sa rareté. Quoi de plus beau et de satisfaisant que de sublimer la mort et la personne aimée disparue par le symbole suprême de l’amour immortel, de la constance et de l’éternité.

L’entreprise Lonité, est une société suisse qui maîtrise d’un bout à l’autre le processus de fabrication du diamant commémoratif. Forte de plusieurs décennies d’expérience, elle propose une vaste palette de diamants de crémation qui peuvent, en plus, être montés en bijoux personnalisés.

 Le processus de transformation et de concentration des cendres funéraires en un diamant n’est guère plus coûteux que l’élévation d’une stèle funéraire dans un cimetière.

Le diamant est tellement plus fort symboliquement qu’il est tout à fait fondé de s’orienter vers ce choix qui fera table rase des imperfections de l’être aimé disparu et n’en gardera à jamais que l’éclat et la beauté.

Humaines, spirituelles ou matérielles et pratiques, les façons d’adoucir un deuil et d’atténuer le chagrin qui l’accompagne existent. Elles sont nombreuses et diverses, mais chacune précieuse à sa façon et jamais négligeable.