Critiques de Past Lives – Nos vies d’avant, Winter Break et Dumb Money

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Past Lives – Nos vies d’avant – « Tu te souviens de moi ? »

Deux amoureux non déclarés se retrouvent des années plus tard.

Qu’ai-je donc apprécié dans ce métrage immodérément fleur bleue, genre que j’abhorre habituellement ? D’abord leur situation géographique qui est aux antipodes, l’un à Séoul, l’autre à New York qui les oblige à davantage se voiler la face et à se mettre en couple avec d’autres personnes. Il y a aussi pour les (trop) fugaces instants où l’époux tient la chandelle. C’est une œuvre splendide sur le renoncement aux rêves de jeunesse. Néanmoins, c’est excessivement maniéré et les scènes soporifiques et les dialogues creux s’enchaînent.
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Winter Break – « Je croyais que tous les nazis étaient en Argentine »

M. Hunham doit chaperonner les élèves restés à l’université pendant les vacances de Noël.

Enfin un métrage sur cette fête qui n’est pas bégaud, loin des clichés habituels de ces films. Diatribe envers les Américains qui s’engouffrent allègrement dans le nombrilisme, la production s’achemine graduellement dans le sentimentalisme, mais jamais niais. J’ai longuement hésité avec la réplique « La vie, c’est comme une échelle de poulailler : courte et merdique ». Ce n’aurait jamais été la même œuvre sans ses interprètes : l’impayable Paul Giamatti et l’attendrissante Da´Vine Joy Randolph.
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Dumb Money – « Roaring kitty »

L’affaire Gamestop : un miracle boursier.

Même si le réalisateur transmet bien le caractère extraordinaire de ce cas, le métrage est dépourvu d’une quelconque dimension didactique qui fait qu’à l’arrivée désolé pour les néophytes en matière de finance comme moi, mais on ressort du visionnage toujours aussi bête. C’est une œuvre antinomique de The big short qui excellait dans la vulgarisation, celle-ci, a contrario, nous laisse crédules. Néanmoins, le film est efficace quand il fustige Wall Street et ses sommités.