Critiques de May December, Le Cercle des neiges et Five Nights at Freddy’s

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May December – « Des personnages complexes tels Médée et…Tony Soprano »

On réalise un film sur la femme qui a épousé son élève. L’actrice jouant son rôle vient s’inspirer auprès d’elle.

La musique vient sans cesse exacerber une ambiance assez intrigante, mais qui n’aboutit à strictement rien : ni acmé ni fulgurance scénaristiques. Le métrage est à l’image de la dernière scène avec l’itération d’une séquence cinématographique : il tourne rapidement en rond. De plus, la satire sociale qui pourrait être intéressante n’est qu’ébauchée. Peut-être que l’inconvénient du film est que le sujet est obsolète.
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Le Cercle des neiges – « Tu connais la règle de 3 ? 3 minutes sans respirer, 3 jours sans boire et 3 semaines sans manger »

Un avion se crashe dans la cordillère des Andes. Les rescapés sont soumis à un dilemme pour survivre.

On commence avec réalisme grâce aux brisements d’os et de cervicales dus au heurt de l’engin aérien. Si vous ne connaissez pas le fait divers, passez votre chemin, car je vais divulguer un pan primordial de l’intrigue. Ce qui est foncièrement cinématographique au point que c’est déjà la troisième adaptation de cette chronique, c’est le sujet de l’anthropophagie (et nécrophagie) qui est évidemment traité, mais avec une décence pudique. Le métrage en profite pour interroger la bienfaisance et les comportements les plus subversifs face à l’adversité. L’aspect survie est excellemment abordé dans les dialogues et en montrant les miraculés dégustant de la neige pour s’abreuver. De plus, c’est un ardent hommage aux victimes de la collision en faisant apparaître sobrement leur nom et leur âge.
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Five Nights at Freddy’s – « C’est une blague, non ? »

Tandis que Mike cauchemarde encore à propos du rapt de son frère, il est en train de perdre la garde de sa sœur.

Adapté d’un jeu vidéo dont j’ignorais jusqu’à l’existence, le réalisateur de Five nights at Freddy’s éteint à chaque fois la caméra lorsque cela pourrait devenir sanguinolent. En effet, on ne peut assurément lui prodiguer l’appellation de film d’horreur, c’est d’un niveau de frayeur équivalent à un épisode de Chair de poule. À vrai dire, le pitch est excellent, mais le scénario est sans aucune fulgurance. Néanmoins, plus croquignolets que les extraterrestres pelucheux dans Critters, plus mignons que le poupard rubigineux dans Chucky : il y a désormais les animaux animatroniques de ce métrage.