Wonder Woman revient en déesse de la guerre !

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Wonder Woman, déesse de la guerre : Insurrection, ou Diana pour les intimes revient drapée d’une belle couverture reliée à la Urban Comics, pour faite suite à ses aventures avec le Mont Olympe.

Pour ceux qui auraient besoin d’un petit rappel, la série précédente se composait de 6 Tomes, Wonder Woman y découvrait alors ses vraies origines, et affrontait le panthéon divin grec. Pour ceux qui ne seraient pas allés aussi loin dans leur lecture, passez cependant votre chemin, et lisez vite ses aventures pour ne pas vous faire spoiler par les prochaines lignes !

De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités…

La première chose que vous remarquerez en ouvrant Insurrection, c’est le côté sombre et dark des dessins. On est tout de suite mis dans l’ambiance, bien qu’ils soient colorés, le contraste reste saisissant si l’on ouvre la précédente série. En effet, elle est connue pour ses couleurs plus vives, plus lumineuses qui donnaient un côté plus doux aux dessins et à Wonder Woman. Ici, on retrouve une Diana plus sexy, plus mature…plus tourmentée. Tout découle bien entendu de cette fameuse guerre avec le Mont Olympe, Wonder Woman apprend ainsi que son père  est Zeus, faisant d’elle une demi-déesse (rien que ça !). Malheureusement, elle se retrouve au milieu d’une guerre qui ne la concerne pas réellement…Et Arès, son mentor, trouve la mort, léguant ainsi son rôle et fardeau à Wonder Woman.

Wonder Woman se retrouve ainsi à la tête du peuple Amazones, et il lui faudra redoubler d’efforts pour se faire accepter. En effet, il est difficile pour cette belle brune de faire face à toutes ses responsabilités, en tant que membre de Justice League, Reine des Amazones, et enfin Déesse de la guerre. Si les Amazones ne pourront reprocher à Diana que son absence, la Justice League doute quant à elle de la possibilité pour Wonder Woman de rester elle-même. La guerre n’étant que haine, rage, douleur, et mort. Ainsi, elle sera confrontée à des rôles qui ne lui correspondent pas, tout le monde attendant toujours plus de sa part. On ressent de façon très forte le tiraillement qu’éprouve Diana face à tout ceci, on comprend à quel point elle se sent seule et désemparée.

wonder woman déesse de la guerre

On se retrouve ainsi sur un point de vue différent, Finch met de côté les divins qui peuplaient la série d’Azzarello, il s’agissait d’un univers passionnant, mais en effet centré sur les dieux et les Amazones. Ici, on retourne sur une Wonder Woman, plus classique, faisant le lien avec Superman et la Justice League, pour montrer au lecteur qu’avant les dieux, et les Amazones, elle aussi avait une vie déjà bien chargée. On imagine qu’il s’agit également de faire le lien avec les aventures de Superman/Wonder Woman (A noter que le premier tome est disponible depuis le 22 Janvier !)

Difficile de faire mieux pour un scénario de transition

A regret, Wonder Woman est le centre d’intérêt principal mais également secondaire de ce tome. Il n’y a aucun réel personnage secondaire qui se démarque, tout tourne autour d’elle. Si cela peut paraître une suite logique à la précédente série, on pourrait dire que Diana manque cruellement de l’optimisme qui la caractérise si bien. Bien heureusement, son courage, et ses capacités de guerrière sont au rendez-vous pour un final attendu mais pas moins réussi. Concernant les dessins, on ne retrouve clairement pas la Wonder Woman de Cliff Chiang, mais on ne peut pas dire qu’elle n’est pas jolie. Si l’ensemble est beau et coloré, certaines planches sont cependant inégales. Alors que son physique se veut plus mature dans Insurrection, certains dessins la rendent trop jeune par rapport à ce que l’on nous montre tout au long de l’aventure.

Si on ne peut pas parler de déception face à un scénario qui fait l’impasse sur les personnages clés d’Azzarello, on espère néanmoins que par la suite ils ne seront pas oubliés, et qu’ils auront également leur place aux côtés de la célèbre guerrière.

Résultat des courses, c’est un tome intermédiaire, qui ne pose aucune problématique, il ne s’agit que de conséquences qui découlent directement du 6e Tome. Wonder Woman : Insurrection, n’a rien d’original, mais permettra de comprendre l’état d’esprit de la guerrière et dans la situation dans laquelle elle se trouve. Tous les changements qui s’opèrent seront donc directement répercutés dans les prochains tomes, et si le nouveau costume de Diana n’est plus un mystère, on se doute déjà que la déesse de la guerre nous réserve bien des surprises.