Critiques de Madame Web, La Passion de Dodin Bouffant et Ricky Stanicky

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Madame Web – « Ma mère coupait mes croûtes quand j’étais petite »

Cassandra Webb développe le don de prescience.

Déjà, le concept d’étoffer l’univers de Spider-Man sans Spider-Man est calamiteuse. Les filles qu’est censée défendre l’héroïne, sont affreusement caricaturales et gonflantes. Ne vous fiez pas à la bande-annonce, car il y a peu ou prou de femmes portant de masques. Le métrage atteint un apogée consumériste en faisant se dérouler la scène finale sur un panneau publicitaire Pepsi. Les dialogues sont affligeants, à l’instar de mon titre. Néanmoins, je voudrais signaler qu’on est loin de la catastrophe décrite par les médias et les réseaux sociaux ; il possède même une scène qui peut se targuer d’être inquiétante (celle dans le train qui est des plus cocasses en même temps, car elle n’a pas véritablement lieu).
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La Passion de Dodin Bouffant – « L’homme doit au vin d’être le seul animal à boire sans soif »

Eugénie tombe malade. Daudin étrenne en mitonnant des repas à sa dulcinée.

Je n’ai pas compris l’objectif du métrage si ce n’est énoncer une myriade de mets aux appellations hautement pédantesques telles potage au xérès sec, purée soubine ou encore consommé à la moelle d’esturgeon ; ou bien peut-être un but féministe qui montre prosaïquement des hommes cuisiner pendant deux heures et quart. De plus, il n’y a aucun enjeu seulement une aspiration ornementale de la gastronomie. Néanmoins, il est cocasse qu’Eugénie ne veut pas être « sa femme » mais sa cuisinière.
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Ricky Stanicky – « On n’en serait pas là si tu ne sentais pas le matelas d’hospice »