Retour aux sources pour Dai Burger avec Back in Ya Mouf

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Retour aux sources pour Dai Burger avec un troisième album Back in Ya Mouf, aux accents rap et électro qui ont fait le succès des deux premiers. Ce sont des valeurs fortes qui comptent pour la rappeuse qui peuplent l’album, aux airs de Brooklyn dans toute son existence.

New York, disait Serge Gainsbourg dans une de ses chansons, New York c’est haut ! Mais c’est loin des hautes tours de Manhattan que grandit Dai Burger. La jeune américaine s’épanouit entre le Queens et Brooklyn dans les années 90, dans un mix de culture et d’influences qui se sentent encore aujourd’hui dans sa musique. Rap, house, électro, RnB et un peu de PoP font l’essence même de la musique de Daineme Alexia Baldwin.

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Back in Ya Mouf donc est le troisième album de la rappeuse. Souvent comparée à Nicki Minaj ou Cardi B. Comparaison justifiée car il est vrai que leurs styles se rapprochent beaucoup, mais dans cet album Dai Burger tente plusieurs pistes sur certaines chansons qui la différencient du reste. Poussant souvent sur des rythmiques électro plus que sur du rap ce qui amène à un mélange souvent intéressant.

Dans ses textes aussi cette influence se fait sentir. Certaines de ses chansons se contentant d’être des samples de plusieurs phrases comme sur Big Boob Bitch. Le pari est risqué on l’avouera, mais a le mérite de payer. C’est sur l’album, mélange de ce qu’on y trouve. Il tente mais s’est retourné sur un son plus rap comme sur I Luv U au niveau du texte. C’est ce mélange qui rend le tout intéressant. On est tout le temps surpris. Comme sur l’interlude, petite dédicace à ses fans de la première heure. C’est un retour aux sources mais plus comme la fin d’un cycle. Cela se voit sur la pochette avec toutes ses références aux années 80 et 90 tout en gardant un aspect ultra coloré très contemporain.

Alors oui, tout aimer dans cet album est peut-être difficile tant les mélanges sont diffus. Mais si vous aimez une partie du rap US de ces dernières années, vous y trouverez votre compte. En tout cas, ce que l’on retient d’agréable sur Dai Burger, c’est qu’elle assume ses mélanges et qu’elle les maîtrise amplement.