Critiques de Gran Turismo, L’amour et les forêts et Sick of myself

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Gran Turismo – « Ce n’est pas un jeu, c’est une course »

Des sportifs davantage habitués au canapé et à leur console qu’à d’authentiques voitures sont sélectionnés pour piloter réellement.

N’ayant jamais été féru des gros bolides vrombissants qui roulent vélocement, j’ai étonnamment apprécié ce film, peut-être ai-je été touché par ce fantasme de geek. Bien que cette histoire vraie ait été fardée, un montage diligent et des images dynamiques nous font allègrement omettre ce détail. Néanmoins, je préfère le cinéaste dans le registre de la science-fiction sagace et fantaisiste mais bon, il faut effectivement se renouveler. Bref, une magnifique opération marketing qui a été rondement menée.
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L’Amour et les forêts – « Je vais changer »

Blanche se met en couple avec quelqu’un qui, de prime abord, semble charmant, mais qui s’avère toxique.

La réalisatrice toise et analyse l’anatomie d’une emprise dans ce digne thriller psychologique au ton hitchcockien. La dégradation graduelle de leur relation jusqu’à la violence conjugale est vraiment bien explorée. Virginie Efira incarne avec brio une femme tourmentée et harcelée. Melvil Poupaud, quant à lui, est effroyablement glaçant. Un film qui ouvrira peut-être les yeux à certaines. Néanmoins, sur une thématique semblable, je lui préfère très largement Mon roi : moins superficiel et plus subtil.

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Sick of Myself – « Vous harcelez mon chien »

Signe désire attirer l’attention et elle se provoque elle-même une maladie qui n’avait jamais atteint personne en ingurgitant des médicaments avec excès.

Doté d’un humour dévastateur, le métrage vilipende une société où les apparences et le narcissisme priment et en la montrant sous un jour mirifique. Excessive, l’héroïne est détestable dans les ressemblances qu’on peut lui trouver en commun avec nous-mêmes. Sick of myself montre que la laideur peut s’avérer aussi populaire que la beauté, et cela, jusqu’à l’écœurement.