Critiques de Priscilla, Maestro et Rebel Moon : Partie 1 – Enfant du Feu

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Priscilla – « Tu as tout ce dont une femme peut rêver »

Évocation du mariage de Priscilla Beaulieu et d’Elvis Presley, rencontrés à quatorze ans.

Ce métrage doit absolument être visionné en complétude du fabuleux Elvis, car si celui-ci se focalisait sur le parcours artistique dans le domaine musical du King, il était lacunaire comme s’il occultait tout un pan de son existence ; cette fois-ci, il se penche plutôt sur sa vie conjugale, et ce n’était pas reluisant : il la droguait, elle subissait ses mercuriales machistes et son chantage affectif même sexuel, il l’actéonisait, plus tard, elle l’apprenait en couverture des tabloïds… Bref, elle fut sous son emprise délétère. Qui de mieux placé que Sofia Coppola pour capter les turpitudes pubères, déjà tant abordées par cette cinéaste ? Le film traite d’une vie idyllique illusoire qui laisse graduellement place au dégrisement.
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Maestro – « On ne confiera jamais un orchestre à un Bernstein

Leonard se marie avec Felicia tout en ayant des relations avec des minets.

Traitez-moi de philistin si vous le désirez, mais j’ai toujours été des plus frustes en matière de musique (je ne connaissais d’ailleurs pas ce compositeur) alors vous vous doutez bien du peu d’intérêt que j’ai accordé à un biopic concernant un chef d’orchestre, surtout avec une vie résumée seulement à son intimité. En effet, Bradley Cooper n’explore jamais son œuvre, on a l’impression qu’il n’a qu’uniquement accompli de sganarelliser son épouse avec des amants durant son existence. Néanmoins, la prestation du réalisateur en tant qu’acteur est divinement inspirée.
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Rebel Moon : Partie 1 – Enfant du Feu – « Le fermier ambitieux »

Kora affronte l’empire.

C’est un court résumé, mais c’est tout ce que j’ai retenu tant les péripéties sont pléthoriques, mais inintéressantes. De l’action maussade, des scènes de bataille vaines, un flot de planètes incalculable, des personnages creux : voilà comment je récapitulerais ce métrage. Bref, une œuvre qui pille allègrement tant d’autres space opera surtout Star Wars sans jamais les égaler. Enivrez-vous tels des maroufles en ces temps de fêtes plutôt que de gaspiller deux heures à visionner ce film !