Buzz l’éclair : Les fans de Toy Story risquent d’être surpris…

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Le très attendu Buzz L’éclair produit par les studios Pixar arrive dans les salles sombres le 22 juin et les fans du dessin animé Toy Story sont loin d’être prêts. Comme l’indique un carton avant le générique, il s’agit d’un spin-off racontant le film préféré du héros de Toy Story, Andy. 

Buzz l’éclair : l’élément déclencheur de Toy Story

Pour ceux qui ne le sauraient pas, Buzz l’éclair c’est le jouet qui est mis au coeur de l’intrigue de Toy Story. En effet, c’est en découvrant le film de Buzz l’éclair que le petit Andy s’est vu fasciné par Buzz, la poupée reçue en cadeau dans le premier film. Ce n’est pas sans compter sur Woody, le jouet préféré d’Andy, qui va très vite se sentir menacé par ce nouvel ami, plus moderne et cool que lui.

Ansi, avec Buzz l’éclair Disney fait découvrir aux téléspectateurs le film qui fut si formidable aux yeux d’Andy : il raconte l’ambitieux voyage dans le temps vécu par Buzz et son équipage et les conséquences qui en ont découlées.

Dans un sens, le film se déroule en dehors de l’univers cinématographique de Toy Story, car il ne sert qu’à dépeindre le film qu’Andy a vu et qui a provoqué son désir d’obtenir la poupée (un fait mis en évidence par l’affiche Buzz l’éclair collée sur le mur de sa chambre dans le film original).

À qui s’adresse le film Buzz l’éclair et de quoi parle-t-il ?

Le film se veut être un film pour enfants et est destiné à être vu en famille. Ceci-dit, la plupart des enfants de moins de 10 ans risquent d’être un petit peu perdus face à la complexité des points concernant le voyage dans le temps et sa dilatation… alors qu’ils représentent une grande partie du public cible.

L’intrigue de Buzz l’éclair présente Buzz comme un célèbre Ranger de l’espace dans la Star Command. Il débute avec son vaisseau spatial sphérique qui s’écrase sur Tikana Prime, à 4,2 millions d’années-lumière de la Terre. L’équipage de 1 500 personnes débarque et construit une colonie habitable pour survivre tandis que Buzz tente de recréer les piles à combustible hyperspatiales nécessaires pour rentrer chez lui via une série de vols d’essai expérimentaux plus rapides que la lumière.

Grâce au concept de dilatation du temps, chaque vol raté avance de quatre ans pour tout le monde sauf Buzz. Alors qu’il approche du seuil de l’hyperespace, il vieillit beaucoup plus lentement que les colons dont la vie se poursuit à une vitesse normale. Pendant ces laps de temps, son commandant et ami, Alisha Hawthorne, se marie, a un enfant, puis une petite-fille. Plus de soixante ans plus tard, le robot-chat de Buzz nommé Sox (Peter Sohn) trouve la bonne formule pour stabiliser le carburant, mais maintenant, tant de décennies se sont écoulées que personne ne veut quitter Tikana Prime.

Buzz désobéit aux ordres du nouveau commandant et vole l’avion spatial XL-15 qui le livre 22 ans dans le futur où l’empereur Zurg et sa force d’invasion de robots ont maintenant attaqué la planète. Il doit alors faire équipe avec Izzy (la petite-fille maintenant adulte d’Alisha Hawthorne) et ses deux amis cadets, Mo Morrison et Darby Steel, pour arrêter le maléfique Zurg et ses robots intimidants.

Les vues sur l’espace, l’infini d’étoiles, les fusées rugissantes, les vaisseaux spatiaux extraterrestres et les robots envahisseurs de Zurg sont époustouflants et imaginatifs. C’est un pur régal pour les amateurs de science-fiction.

Buzz l’éclair : dans l’ère du temps

Toutefois, le film est réellement au point en termes de diversité. On remarque des efforts considérables de la part de Disney avec une majorité de personnages féminins dont le rôle est important, des personnages racisés qui n’entrent pas dans les clichés, une relation queer entre deux femmes normalisée… C’est peut-être un homme blanc qui est mis à l’honneur à travers ce film, mais ça fait du bien de voir tant de représentation positive dans un film pour enfant !

Dans l’ensemble, une trame intéressante, et bien travaillée bien qu’elle s’avère parfois être un peu redondante et vide. Un film rafraichissant en termes de diversité : des femmes, des blancs, des racisés, des personnages queer… Mais des concepts et notions peut-être un peu trop complexes pour les enfants qui rempliront les salles. Tout compte fait, nous irions même jusqu’à dire que le film est probablement destinés à la génération d’adultes dont l’enfance a été bercée par Toy Story, plutôt qu’à nos petits amis actuels. Ça sort demain au cinéma !