Critique knock at the cabin, Saint-Omer…

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film knock at the cabin
affiche du film knock at the cabin

Knock at the cabin – « Il s’appelle Charlie. Il aime les crêpes »

Knock at the cabin évoque la désinformation, le fait qu’on ne sait plus qui croire mais de manière tellement floue qu’on peine à comprendre où le réalisateur veut en venir car on n’a aucune réponse. Il pourrait parler du mysticisme jusqu’à en devenir fou mais il ne le fait pas, si bien qu’on a beaucoup de mal à saisir les thèmes.

On reste dubitatif devant un film du maître du twist qui n’en contient pas, la vérité, rien que la vérité. De plus, les flashbacks ne servent en rien le récit et ils sont niais au possible. Néanmoins, M. Night Shyamalan est toujours un des meilleurs pour filmer avec tension.

Saint-Omer – « Élise est morte parce que sa mère est folle »

Un procès, habituellement moment de tous les éclats aussi bien stylistiquement, fait de champs/contrechamps alors qu’ici Alice Diop plante sa caméra face à l’accusée pour ne plus la bouger, que narrativement, il n’y a là nulles envolées lyriques et enflammées de la part des avocats seulement des allégations de l’inculpée. Ce film n’a pas l’air fort alléchant pareillement dépeint mais croyez-moi de cette économie naissent les blandices.

La réalisatrice recherche la lucidité sans aller jusqu’à la miséricorde et sans jamais nier l’inhumanité de l’acte abominable.

La conspiration du Caire – « Es-tu prêt à faire plus que des lectures ? »

Ce film est un véritable pamphlet des politiques dévoyés et de l’intégrisme au sein d’une université dont l’idéologie courtise avec le terrorisme égyptien réalisé par un natif suédois d’origine égyptienne.

La conspiration du Caire mise grandement sur son exotisme dans un pays rarement montré sur grand écran même si le métrage a été, en réalité, tourné en Turquie car les films du metteur en scène ne plaisent pas au gouvernement de la nation dépeinte.