Critiques de Road House, de sa suite et de son remake

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Road House (1989) – « Je ne prends jamais l’avion. C’est trop dangereux »

« – Tu veux te battre, petite bite.

– En tous cas, je ne vais pas te la montrer »

Un videur de boîte de nuit affronte des brutes.

Un film à la gloire de Patrick Swayze et c’est là son plus grand intérêt, c’est-à-dire l’acting réjouissant de l’acteur. Majoritairement considéré comme un navet, je lui trouve des qualités indéniables outre le jeu d’acteur, par exemple : un scénario bigrement efficace même si foncièrement schématique et des répliques qui font mouche. Le métrage comporte de flamboyantes scènes de combat et un humour dévastateur. Néanmoins, Road house contient des phrases censées être percutantes mais qui sont seulement ringardes.
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Road House 2 – « J’espère qu’elle a beau cul »

Un agent de la brigade des stupéfiants fait le ménage dans un restaurant routier nommé le pélican noir.

L’affiche et le mode de diffusion qui est une sortie directe sur le marché de la vidéo sont éloquents sur la stature du métrage. Peut-on sereinement baser son scénario sur des filles chichement vêtues et des décolletés vertigineux ? De plus, l’acteur principal n’est pas du tout charismatique a contrario, il est d’une insipidité innommable. Néanmoins, la lutte finale féminine est assez réussie. Bref, une suite purement mercantile.
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Road House – « Profite de ta soupe de conques »

Un gros bras dans une boîte s’oppose à des gens frustes.

On ne retrouve pas le même plaisir, quand bien même fut-il régressif, que pour l’original. C’est à Jake Gyllenhaal que revient la tâche d’interpréter l’ersatz de Patrick Swayze, jamais crédible malgré des séances intensives de culturisme. Les dialogues recèlent d’axiomes patents tels « On ne gagne jamais un combat » et ça survient quand le métrage s’essaie à philosopher, je vous laisse imaginer le reste. Le nom prestigieux de Doug Liman dans le domaine des films d’action m’avait fallacieusement vendu du rêve. Bref, une vulgaire overdose de testostérones indigne de son prédécesseur et le ferait même passer pour un chef-d’œuvre.