Critique de film Le Consentement

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 « Pourquoi une petite fille de quatorze ans n’a pas le droit d’aimer qui elle veut ? »

La relation malsaine, mutuellement approuvée et pédophilique entre Gabriel Matzneff, quinquagénaire, et Vanessa, âgée de quatorze ans.

Il est assez inconfortable de visionner une myriade de scènes glauques où apparaissent le corps immature de Kim Higelin, très certainement prochaine lauréate du César de la révélation féminine, et sa poitrine qui paraît en germination. De plus, il en va de même avec l’érotisation opérée par le réalisateur au point qu’on s’interroge sur la majorité de la protagoniste et Jean-Paul Rouve, magistralement sidérant et glaçant, on ne lui suspectait pas un talent de cet acabit en-dehors des comédies.

Le plus ahurissant, c’est l’égide dont a bénéficié l’auteur auprès de l’intelligentsia, mais aussi du public, car il avouait ouvertement ses penchants pour les enfants dans ses livres. Cette œuvre (le consentement) serait un peu l’antithèse de Lolita de Stanley Kubrick où, sur un thème similaire, il parvenait à contourner la censure sagacement. Ici, les scènes explicites abondent et c’est délicieusement gênant.