Les débuts de Star Trek: Discovery ont été une réussite. Diffusée en France sur Netflix depuis le 25 décembre, ce prequel de la série ravit les fans de science-fiction. Toutefois, cette réussite a aussi un aspect négatif puisque les deux premiers épisodes ont été très piratés.
Le grand retour d’une des franchises de science-fiction la plus connue était sur la plateforme de streaming de CBS, All Access. Une belle opportunité pour le Network qui a pu battre un record de personnes connectées pour la première diffusion. Même si le premier épisode a été aussi retransmis sur les ondes habituelles. Tous les autres seront uniquement disponibles sur leur service payant. Il est probable que ce choix ait entraîné un piratage important. En France, la série est diffusée via Netflix qui est certainement avec OCS, l’une des meilleurs alternatives actuelles légales pour les sériephiles.
Outre ces dérives habituelles liées au téléchargement illégal, il est important de se parler quelque peu de ce retour en grandes pompes.
Star Trek: Discovery, une base solide
Il n’est jamais facile de s’attaquer à un mythe, témoin les nombreuses adaptations, reboots et autres séquelles… J.J Abrams n’a pas été le sauveur espéré sur Star Wars 7 et d’autres cinéastes ont écorné quelques pans de leurs carrière suite à de mauvaises expériences.
Concernant ce préquel, la donne est différente. Dès le départ, CBS a misé sur une équipe créative de qualité. Il suffit de voir les showrunners Bryan Fuller (primé pour Hannibal) et Alex Kurtzman qui ont été particulièrement minutieux dans leur travail pour retranscrire au mieux l’univers de Star trek.
Tout en s’appuyant sur une base solide, ils ont apporté du sang neuf en développant des thématiques intéressantes telles que des dissensions importantes entre certains membres de l’équipe. Les recherches sur les décors et autres costumes des personnes est impressionnant. On a le sentiment à certains moments de se retrouver devant un show de très haut niveau.
