Le roi décède. La succession se complique lorsque deux héritiers sont désignés.
Saison 1 – « Les dragons dansent »
La série est palpitante seulement lorsqu’elle se calque sur le matériau d’origine tout en arrivant à se démarquer de Game of Thrones avec ce roi qui craint les affres de sa succession. Néanmoins, à côté, il y a cette polémique sur le fait que les Velaryon soient noirs à laquelle j’adhère complètement parce que George R. R. Martin avait déjà réglé la question raciale en les faisant venir des Îles d’été où ne se trouve pas Lamarck même si l’auteur, dévasté par le wokisme, a déclaré qu’il aurait aimé créer des Targaryens à la peau foncée. En plus, ils sont cousins avec cette famille-là, ce qui expliquerait le ridicule recours aux faux cheveux blonds. De plus, la bâtardise des enfants de ces deux maisons ne devrait plus laisser place aux doutes car au lieu de bébés métisses, ils sont d’un blanc immaculé. Je comprends qu’il y ait une différence entre le livre et la série, on ne m’a pas entendu renâcler parce que Daenerys n’avait pas les yeux violets. Et ils ont dû être en pénurie de maquillage pour vieillir ses personnages car les showrunners ont recours à une technique jusque-là inédite : le changement de deux actrices après une longue ellipse mais en suivant cette logique aberrante pourquoi ne pas changer l’intégralité du casting ?
Saison 2 – « Vous n’êtes pas un joueur, mais une pièce du jeu »
Vous ne courrez plus jamais. Votre esprit est tout ce qui vous reste. Les gens auront pitié de vous. Quand vous aurez le dos tourné ou en votre présence. Ils vous dévisageront. Ils vous fixeront… ou se détourneront. Ils vous sous-estimeront. Ce sera là votre avantage
Cette seconde saison est trop mollassonne (rappelez-vous la première saison de Game of Thrones, eh bien, il y a encore moins d’intérêt) avec des dialogues itératifs. Il y a deux abouchements improbables entre Rhaenyra et Alicent où les showrunners se sont dits, on se contre-flûte de la logique, on va enthousiasmer les fans. Qui plus est, les fils de cette première sont blancs et ses filles sont métisses ; la série invente la génétique aléatoire. Néanmoins, j’ai trouvé captivant les intrigues avec les maisons que l’on a appris à connaître durant septante-trois épisodes de GoT.