L’épisode d’ouverture de House of the Dragon (Sky Atlantic) est tout simplement spectaculaire. Pendant une heure, il reprend tout ce qui a fait de son prédécesseur, Game of Thrones : les membres d’une famille font des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir et se trahissent mutuellement, en secret ou au grand jour.
On y retrouve aussi des joutes, des jeux, des combats, des dragons, une orgie d’ivrognes, une césarienne sans anesthésie, des plaies, des membres et des organes coupés. Bref, on y retrouve bel et bien la marque de fabrique de Game of Thrones et George RR Martin.
Aussi captivant qu’effroyable, la préquelle de Game of Thrones commence 172 ans avant la naissance de Daenerys Targaryen et relate la chute de la dynastie Targaryen. La série s’ouvre sur la perspective léonine d’un roi défaillant qui choisit son héritier, et bien que les personnages changent légèrement au cours de la série, la succession est pour le moment le fil conducteur du récit.
Les épisodes un à 3 sont centrés sur la jeune princesse Rhaenyra (Milly Alcock), l’unique enfant du roi Viserys I (Paddy Considine). Rhaenyra est une adolescente forte, ambitieuse et courageuse, et elle serait un héritier idéal, si la tradition n’exigeait pas un roi, et non une reine, sur le trône de fer.
Au milieu de la grogne contre Rhaenyra, le frère de Viserys s’avance. Daemon est un personnage impétueux qui refuse de respecter les règles qu’il considère comme indignes de lui. Daemon (Matt Smith) est un homme vaniteux et amer qui ne peut néanmoins pas trahir son nom de famille.
Il est néanmoins nécessaire de bien rester concentrer compte tenu de l’énorme quantité de personnages et de beaucoup de détails mentionnés.
House of the Dragon est une série magnifique et cinématographique, qui repousse les limites de la réalisation, malgré le fait qu’il soit un peu moins facile d’être autant engagé dans l’action que dans Game of Thrones.