Après la sortie de Jabberhocky chez Glénat en début d’année, Masato Hisa nous propose une nouvelle oeuvre, Area 51, cette fois-ci chez Sakka Casterman.
Area 51
Titre original : エリア51
Titre occidental : Area 51
Auteur : Masato Hisa
Prépublication : Gekkan Comic
Éditeur : Sakka Casterman
Date de sortie : 01/04/2015
Nombre de tome : 2 en France, 9 au Japon
Statut : série en cours
Prix : 7,95 €
Synopsis
Imaginez que toutes les divinités, toutes les créatures mythologiques et folkloriques, toutes les légendes d’hier et d’aujourd’hui existent vraiment… Imaginez encore qu’elles sont parquées dans une ville cachée du monde et forcées d’y mener une existence calquée sur celles des humains… Et cette ville a un nom : AREA 51 !
Arpentez ses rues et risquez-vous dans ses bas-fonds sur les traces de Tokuko Mc Coy, détective privée qui y a ouvert une agence d’enquête et filature, où elle accueille des clients à l’image de la faune locale.
Assistée par son co-équipier et chauffeur Kishiro le kappa, et armée d’un colt M1911, Tokuko Mc Coy sème la pagaille dans le but d’accéder aux requêtes de ses clients. Kidnapping, récupération d’objets, garde du corps ou assassinats, tout est bon tant qu’il y a une grosse somme à la clef. Même détruire toute la ville. Vivez les aventures des deux comparses et découvrez le passé et les motivations de notre jeune et plantureuse détective.
Comme son nom l’indique, Area 51 se déroule dans le mystérieux cinquante et unième état des Etats-Unis d’Amérique. Ici vivent toutes les créatures que vous pouvez imaginer issues des folklores des régions du monde : vampires, yétis, ayakashi, dieux etc… Durant ces aventures, vous aurez tout le plaisir d’y découvrir différents habitants de l’Area 51, allant du yakuza à la divinité égyptienne.
En effet, en plus d’y trouver des êtres des plus étranges, vous pourrez y observer des humains tout ce qu’il y a de plus basiques, morphologiquement parlant. Puisque cet état est une zone de non droit, certains clans peu recommandables utilisent son isolement du reste du monde pour y baser leurs trafics de toutes sortes. Masato Hisa nous offre une oeuvre originale en terme de graphisme. Il a une patte très comics (proche de Frank Miller) qui pourrait en rebuter plus d’un, qui se caractérise par l’utilisation peut-être excessive, de fonds noir. Les visages des personnages sont peu détaillés mais expressifs et l’auteur arrive à s’approprier les créatures de son oeuvre leur donnant un style unique.
Le mot de la fin
Véritable coup de cœur de ce début d’année, Area 51 a tout pour plaire à condition d’adhérer au trait graphique particulier de son auteur. Le bestiaire est riche et marqué par la patte du mangaka, sans oublier qu’il prend le temps pour nous dévoiler les différentes facettes de son personnage principal.