De retour à Toulouse après un passage au Bikini en mai dernier, Fakear s’offrait jeudi dernier le Zénith de la ville rose avec en première partie Møme. JustFocus était sur place.
Il n’avait pu contenter tout le monde lors de son passage à Toulouse le 7 mai dernier. Théo Le Vigoureux, plus connu sous le nom de Fakear, avait fait sienne la salle du Bikini en affichant complet. Les malheureux retardataires ont du prendre leur mal en patience durant l’été, mais ont pu se rattraper jeudi dernier puisque le DJ était de retour dans le Zénith de la ville rose. Un peu moins de 2000 spectateurs se sont pressés pour écouter la musique planante et exotique du musicien.
Møme le bienheureux
Lui aussi a rempli il y a peu de temps le Bikini de Toulouse. Jérémy Souillart, alias Møme, faisait cette fois-ci la première partie de Fakear. Plutôt timide, le DJ se révèle très énergique une fois son show lancé. Seul sur scène, uniquement accompagné de ses platines et guitares, il n’hésite pas à exciter le public, se retrouvant plusieurs fois debout sur sa console, guitare à la main. Les spectateurs réagissent bien à ce garçon débordant d’envie. L’apothéose de son passage restera assurément son tube aux 70 millions d’écoutes intitulé Aloha. Beat entraînant et riffs de guitare efficaces placent les spectateurs dans l’ambiance idéale avant l’arrivée de Fakear.
Fakear, l’ascension fulgurante
Après un petit entracte, place à l’une des étoiles montantes de la scène électro française. Il faut dire que le Caennais en a fait du chemin depuis son EP Moning In Japan sorti en juin 2013 et surtout son tube La Lune Rousse plus connue sous le nom « Mimie Mathy ». Cette dernière était l’une des plus attendues du public toulousain qui a scandé en chœur et avec humour le nom de l’actrice. Un show plus abouti puisque le DJ n’est plus seul sur scène, désormais accompagné d’une harpiste, d’un bassiste, d’un batteur et d’un claviériste. Même si c’est un détail, le show visuel s’est lui aussi perfectionné avec un décor représenté par son emblème triangulaire se mouvant au gré des chansons. Ce dernier, allègrement repris par les mains du public, n’est pas sans rappeler la pyramide d’Alive des Daft Punk.
On retrouve donc un Fakear confortablement installé au centre de la scène, jouant comme un pianiste et avec une grande dextérité, sur les boutons illuminés de sa console. Interprétant tour à tour une grande partie des morceaux de son premier album Animal, il hypnotise rapidement son public par des mélodies exotiques teintées de sonorités à la fois japonisantes et arabisantes. Le mariage réussi du pays du soleil levant avec les dunes du Sahara. Toujours aussi avide de l’amour que lui renvoie son public, l’artiste n’hésite pas à le remercier tout en le poussant plus loin. Après une heure de show et un beau rappel, les lumières du Zénith de Toulouse se sont rallumées sur un public encore groggy du concert que leur a offert Fakear. Pas de repos pour ce dernier, sa tournée n’est pas encore terminée.
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