Suite à une crise cardiaque, Carrie Fisher avait été admise à un hôpital de Los Angeles, vendredi dernier. Quatre jours de combat plus tard, ce mardi matin, 8h55, l’actrice s’est éteinte à l’âge de 60 ans. Une affreuse nouvelle confirmée par sa fille, Billie Lourd.
Dès le 1er janvier, avec la mort du génialissime directeur de la photographie étasunien, Vilmos Zsigmond (L’homme sans frontière, Voyage au bout de l’enfer, Blow Out, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu …), un coup de sifflet s’était fait entendre. Un coup long et strident qui sonnait le top départ de l’hécatombe. Un sacrifice de 100 bœufs, sous l’antique Grèce, qui devait être, en cette année 2016, celui de 100 légendes.
Si nous pensions tous, naïvement, qu’un répit aurait pu avoir lieu en cette fin d’année, une simple trêve pour les fêtes, la faucheuse nous a prouvé qu’elle n’a que faire de notre innocence, de l’innocence d’un sourire … celui d’une actrice devenu légende en incarnant la princesse d’une galaxie lointaine, une meneuse, une combattante, une grande gueule.
Star Wars de George Lucas eut un si grand succès et Carrie Ficher incarna si bien Leïa que le public l’associa automatiquement à son rôle emblématique, bien qu’il ne fût pas le seul. On retiendra notamment ses rôles dans les années 1980, dans Blues Brothers de John Landis (1980), Hannah et ses soeurs de Woody Allen (1986), Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner (1989) et ses caméos dans Austin Powers de Jay Roach (1997) et Scream 3 de Wes Craven (2000).
Carrie Fisher, avec l’écriture de la troisième trilogie, reprit, tant bien que mal, étant donné les 30 années écoulées, son rôle ainsi que sa coupe d’antan, directement dans l’épisode 7 : Le Réveil de la Force (2015) et indirectement dans Rogue One (2016) … elle devait jouer dans les prochains opus.
Un sourire et un caractère à peine retrouvés, qu’une ombre s’est empressée d’étreindre à jamais.
Nous vous laissons fermer les yeux, en écoutant ce thème composé par John Williams tiré de l’épisode 5 –
Et pour ceux qui n’aiment pas pleurer de nostalgie, voici un autre hommage possible –