Dernière née de HBO, la série Vinyl donne ses lettres de noblesse à l’expression « sex, drugs and rock’n’roll » et s’offre une BO qui déchire!
Lorsqu’on annonce l’arrivée d’une série produite par Martin Scorcese et Mick Jagger, on s’attend forcément à quelque chose d’inoubliable. Vinyl s’inscrit dans la lignée de films comme Rock’n’Rolla (réalisé par Guy Ritchie) pour l’aspect violence et utilisation immodérée de drogues ou The Rocky Horror Picture Show, de Jim Sharman, pour le côté délirant et érotique de certains personnages. Le premier épisode, justement réalisé par Martin Scorcese, a planté le décor en nous ramenant quelques décennies en arrière…
Vinyl suit les déboires de Richie Finestra (interprété par Bobby Cannavale), producteur malhonnête et cocaïnomane, qui essaie tant bien que mal de sauver son label, American Century. Voilà le pitch de départ, et celui ci va nous faire plonger en plein New York des années 70, lorsque la musique la plus intéressante était celle qu’on entendait au coin d’une rue un peu glauque. Chaque scène a une ambiance différente, et le spectateur découvre des univers tantôt garage rock, puis blues ou encore pop purement commerciale. A l’image de ce qui faisait, à l’époque, la fortune (ou la faillite) des producteurs de labels. Le petit plus non négligeable de Vinyl? Retrouver les stars de l’époque comme Led Zeppelin ou Alice Cooper!
La BO officielle de la série colle parfaitement à l’ambiance de Vinyl: avec un thème interprété par Sturgill Simpson, et des morceaux de Otis Redding, Ruth Brown, Nasty Bits ou encore Foghat, on retrouve bien le New York des 70’s, luxueux et pimpant, mais aussi crade et ténébreux. En clair, cette série est un indispensable si vous aimez la musique tout droit sortie des 70’s, que les anecdotes sur les stars de l’époque vous filent des frissons (avec Mick Jagger dans la partie, ce n’est pas ça qui risque de manquer) et que vous avez toujours rêvé d’être une rock star adulée le matin et détestée quelques heures plus tard.