Découvrez notre interview du groupe Coffees & Cigarettes.

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Au sein de la rédaction de Justfocus, c’est un plaisir de vous présenter des univers musicaux riches. On vous présente aujourd’hui le groupe Coffees & Cigarettes, une formation qui mélange habilement plusieurs registres et qui possède une culture intéressante 

Hello, un petit mot pour vous présenter aux lecteurs ?

Je suis Renaud, chanteur, auteur, compositeur, interprète pour le groupe Coffees & Cigarettes. Un groupe qui mélange la chanson, le rock et le hip hop et rend hommage à la pop culture, au cinéma. Sur scène, le groupe est composé de guitare, de machine, et de cordes (violon, violoncelle) le tout accompagné de vidéo-projection de dessins animés.
Et aujourd’hui, on prépare la sortie de notre troisième album RollerCoaster.

1200 x 500 Photo credit Laurent Besson Caribou Découvrez notre interview du groupe Coffees & Cigarettes.
Copyright : Laurent Besson Caribou

Au cinéma, tu es plutôt comédie romantique, action, horreur, films historique ?

Sincèrement, j’aime tous les cinémas à partir du moment où il me mettent des claques, une émotion. 

Je suis comédie romantique si c’est :
Coup de foudre à Nothing Hill, Love Actually, Le Come Back ou Eternal Sunshine of the Spotless Mind. 

Je suis film d’action si c’est :
Indiana Jones, Die Hard, Robocop, New York 1997, Demolition Man, Last action Hero

Je suis film d’horreur si c’est :
Hellraiser, The Witch, Massacre à la tronconneuse ou Evil Dead.

Je suis film historique si c’est :
Apocalypse Now, Il faut sauver le soldat Ryan, Amadeus etc…

Tout comme je suis SF si c’est :
Starship Troopers, Alien, Blade Runner ou 2001 l’odyssée de l’espace.

Bref, j’aime tous les cinémas.

Et pour la musique, quels sont les trois films que tu regarderais en boucle juste pour leur musique ?

Au hasard, je dirais : Edward aux mains d’argents, Phantom of the paradise, The Virgin suicides. Mais pour parler de film récent, j’aurais pu te citer 90’s de Jonah Hill qui a une BO Hiphop génialissime. 

En studio comme sur scène, on retrouve beaucoup de cordes, c’est un peu le “fil conducteur” de tes morceaux ?


Les cordes sont des instruments très importants de l’univers de Coffees & Cigarettes.
En fait, pour moi, l’originalité, en toute modestie, de Coffees & Cigarettes réside justement dans le fait que le groupe s’entoure de Cordes (violon, violoncelle, alto). J’essaye toujours de faire sortir ces instruments de leurs zones de confort. Je ne sais pas si on peut dire que les cordes sont le fil conducteur mais en tout cas elles sont très importantes.  

Avant C&C tu faisais partie du groupe “Hors la loi”, beaucoup plus rock. Qu’est ce qui t’a donné envie d’aller vers quelque chose de plus urbain ?

J’ai toujours écouté du Hiphop mais c’est seulement quand j’ai créé mon projet Coffees & Cigarettes que je me suis rendu compte que mes textes et mes envies en terme de musiques se rapprochaient  »de quelques de plus urbain ». Alors au début, on a mis quelques touches de hiphop dans Coffees & Cigarettes et c’est au fur et à mesure des années et des albums que le hiphop s’est affirmé et qu’on l’a de plus en plus revendiqué. 

C&C c’est tout un univers. Dans ton premier album “London Western” tu nous envoies dans une ambiance victorienne tout en faisant cohabiter chanson française et bribes de rap. C’est osé. Ton second album “Freak show” est à la limite du métal, toujours mélangé au hiphop, mais  beaucoup plus axé sur les guitares. Pourquoi ce choix ? 

Pour chaque album de Coffees & Cigarettes on a établi un thème. Pour London Western c’était le Londres Victorien. L’adaptation d’un conte pour enfants que j’avais écrit. L’univers se devait d’être très chanson et très descriptif et narratif.
C’est seulement en arrivant sur Freakshow que le hiphop avec des grosses guitares s’est affirmé. Le thème de l’album était la marginalité, la différence. Donc, il y avait des textes assez dur sur le harcèlement, l’acceptation de soi, etc…Et ces thèmes ont amené d’eux mêmes les grosses guitares pour appuyer le propos. 

Roller Coaster, un album très hip-hop

Pour ton tout dernier projet “Roller Coaster” t’es parti sur un slam plus personnel, comment décrirais-tu cet opus ? 

Pour moi, RollerCoaster reste très hiphop. Certains textes, certaines chansons comme Emmène-moi et Full HD sont assez spoken word / slam, c’est vrai.
Cet album est beaucoup plus personnel, autobiographique, cathartique. Il aborde ma vie ces dernières années en traversant des grands moments de joies et de peines. D’où son titre RollerCoaster qui rappelle le coté montagne russe de la vie avec ses hauts et ses bas. Pour retracer toutes ces dernières années : Il fallait faire des clins d’oeil dans le rétroviseur et regarder aussi dans mon enfance, dans mes souvenirs. Il fallait aborder le décès de ma maman, parler de mes enfants, de ma nana. Bref, il a fallu accepter de parler de moi. Et je crois qu’on a réussi à le faire.

On pourrait comparer ta pochette à celle d’Angèle, c’est la période qui embarque les artistes dans les montagnes russes de la vie ?

Ah ah ah, ouais j’ai vu ça… Elle m’a tout piqué (rire).
Oui, je crois que nos pochettes, même si elles sont assez éloignées mais traitent du sujet des montagnes russes, abordent le thème de la métaphore des aléas de la vie. Bref, Angèle réglons cela en faisant un duo, un feat. Ce sera la meilleure façon de partager nos pochettes et notre vision des montagnes russes (rire)


 

Il est toujours intéressant de découvrir des artistes issus de différents horizons. On vous invite à vous plonger dans les coulisses d’une incroyable pianiste.