Le Blue Festival 2015, soirée incontournable

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Blue Festival credit

Souvenez vous de la « Blue origin » en Novembre dernier. Une soirée envoûtante qui avait fait rêver et danser des milliers de personnes. Ce vendredi 10 avril la première soirée du « Blue Festival » a été riche en émotions pour les 5000 personnes réunies aux Docks Pullman. On peut qualifier cette première soirée du « blue festival » de véritable « Eargasm ».

Avec 2 semi-remorques de lumières, plus de 100 kilowatts de système son Funktion One, des lasers, des installations numériques à n’en plus finir et un travail de mise en scène incroyable, le festival a enflammé les Docks.

Blue Festival credit
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La Blue, avant d’être une soirée, c’est avant tout une expérience visuelle et sonore. Un voyage lumineux. Les organisateurs, La Douce Productions, avaient prévenu les participants : la Blue n’est pas une soirée comme les autres. Grâce à des moyens techniques hors normes, ils ont pu proposer un vrai spectacle visuel. Les éclairages présents tout autour de la salle, ont pu illuminer la soirée et transporter la foule.

Avec sa scénographie aux couleurs à dominante verte et bleue et des patterns presque mystiques, les spectateurs ont pu être envoûtés et rentrer dans l’univers visuel de la Blue. Les lumières étaient en parfait accord avec les sons proposés par les 4 artistes de renommée internationale présent ce vendredi : Huntemann, Gaiser, Paco Osuna et Paul Ritch.

On notera aussi une organisation bien maîtrisée par des bénévoles accueillants et une sécurité remarquablement assurée.

Blue Festival credit
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Oliver Huntemann

Il aura parfaitement lancé la soirée. Avec un set a la fois mélodieux et très rythmé, l’allemand a su monter en puissance tout au long de sa prestation pour arriver à l’apothéose en fin de set. C’est avec une Ambiance lunaire, des drops décapants et une véritable énergie que Huntemann a su justifier son talent. « Dios », un de ces titres phares, saura certainement vous convaincre. L’allemand est certainement l’artiste le plus en adéquation avec la philosophie du festival : son techno harmonieux et puissant à la fois.

  Gaiser

Blue Festival credit
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DJ à la renommée internationale, Gaiser était la tête d’affiche, avec Paul Ritch, de cette soirée. Programmé de 1h15 à 2h30 l’allemand a proposé un live extraordinaire. L’introduction de son set fut certainement le moment le plus fort. Grâce au mapping derrière lui, tout comme les autres artistes, il a pu proposer la vidéo avant de démarrer son live. Jouant avec les lumières, les lasers et les faisceaux lumineux, son introduction était un vrai spectacle visuel. Il a ensuite pu lancer les basses et faire danser les participants comme jamais. Son titre le plus connu « Some Slip » en est la preuve.

  Paco Osuna

Prenant le relais de Gaiser, Paco Osuna a continué à rythmer la foule du Dock Pullman. Derrière ses 20 ans de mix, l’espagnol a un talent particulier pour proposer à la foule de longs suspenses avant ses drops et ainsi faire sauter les festivaliers de la BLUE. Paco Osuna, par sa musique, nous envoûte. Depuis le début de sa carrière, cet espagnol met le feu aux plus grands événements techno (Time Warp Manheim ou encore Awakenings prochainement) et auprès des plus grands (Richie Hawtin, Marcel Dettman, Adam Beyer…).

    Paul Ritch

Lorsque Paul Ritch est arrivé aux alentours de 4h30 du matin la salle était chauffée à blanc. Dj-producteur confirmé et tête d’affiche de cette soirée, le français a su électriser la foule tout au long de son set. L’ambiance lumineuse toujours aussi délirante prenait des airs paradisiaques aux travers de lumières blanches et d’écrans de fumées opaques sur lesquels le mapping paraissait irréel. L’artiste a réalisé un set sans faute, ponctué par des classiques tels que « Rave » de l’italien Sam Pagani ou encore sa production « Run Baby Run ». Une claque sonore.

crédit : Baque Henry Photographie
crédit : Baque Henry Photographie

 

Bref on a adoré ce premier soir du Blue Festival et on a remis le couvert samedi pour la deuxième soirée bien rythmée !

Le deuxième soir, 4 DJ de renommée internationale, Coyu, Claptone, John Digweed et enfin Oliver Koletzki, se sont enchaînés.

Coyu

Ce n’est peut être pas l’artiste le plus connu du Blue Festival mais l’espagnol mérite entièrement d’être présent aux Docks. Avec un set très rythmé et dansant, à l’instar de ses confrères espagnols, Coyu a animé et diverti tout le public parisien. Mêlant sonorités et voix venues du sud et techno l’espagnol a son propre style. Le titre El Baile Aleman en est le parfait exemple. Il reste malgré tout un artiste en parfaite adéquation avec le style de la soirée. Il a su obtenir les suffrages de tout le monde lors de la soirée.

Coyu

Claptone

C’est certainement, le nom le plus connu de la line up du Blue Festival. Claptone, un artiste allemand, fait depuis plusieurs années le tour des clubs les plus prestigieux. Du Melt au Mysteryland, en passant par la Peacock society, Claptone a fait danser plus d’un amateur de deep house. Mais la Blue était avant tout une soirée plus axée sur la techno et cette transition house en aura surpris plus d’un. Si l’allemand a tendance à faire plus de la deep house que de la techno, il a su adapter son set au public de la BLUE. Bilan partagé pour Claptone, qui aura quand même su faire passer un agréable moment à une grande partie du public.

Claptone

John Digweed

Maître d’un style qu’il a quasiment inventé, la Progressive, John Digweed est un des « vieux briscard ». A 48 ans, il possède toujours la même énergie, celle qui lui a permis d’enflammer le public des Docks en ce samedi soir. Après plus d’un an d’absence dans la capitale, Digweed a certainement choisi la meilleure soirée pour son coming back. Il aura en plus de cela pu profiter des éclairages pour proposer un show dantesque.

Oliver Koletzki

Il clôturait la soirée de samedi mais aussi et surtout le Blue Festival. Programmée de 4h30 à 6h, l’allemand n’est pas passé par 4 chemins. Avec un débit sonore à la limite de l’explosion des tympans (les murs tremblaient), il a pu imposer son flow très groovy et rafraîchissant. Avec un rythme très entraînant et des drops qui en ont fait sauter de joie les festivaliers, l’allemand a parfaitement mis fin au festival.

De l’avis de toutes les personnes présentes au Blue Festival, cette soirée est une soirée à part. Moyens techniques jamais vu en clubs, rarement en festival français, la Blue propose une vraie expérience visuelle et auditive. Ils ont multiplié les prouesses techniques et les effets scénographiques. Et en y ajoutant une programmation de connaisseurs, l’engouement pour le Blue Festival n’est que peu surprenant. On a déjà hâte d’y retourner l’année prochaine.