Le réalisateur québécois qui tourne actuellement la suite du film de Ridley Scott s’est fendu de quelques révélations pour les moins inquiétantes. En cause, la perspective de le voir ne pas disposer du final cut.
C’est l’un des projets les plus excitants de ces dernières années ; mi-fantasme (grâce à un réalisateur au talent incommensurable et un casting de rêve serti d’Harrison Ford et de Ryan Gosling) ; mi-cauchemar (faire une suite à l’un des meilleurs films de SF de siècle frisant objectivement le culot).
Tourné dans le secret le plus extrême (pour l’instant aucune fuite concernant les éventuelles scènes tournées), Blade Runner 2 suscite autant de questions …. que de non réponses et suit finalement la logique mystique que constitue l’aura de l’oeuvre originelle. Toutefois, le réalisateur a désormais officialisé un détail non négligeable : il n’aura pas le dernier mot concernant le montage du film. Malgré une tripotée d’arguments qui se voulaient réconfortants, difficile de ne pas être dubitatifs, et ce, même devant une si sincère implication artistique en amont. En effet, il faut rappeler que l’on dénombre pas moins de …. SEPT versions de Blade Runner premier du nom et que Ridley Scott n’a finalement statué que deux décennies après la sortie du film.
Toutefois, au vu de la probable énième réussite vers laquelle semble se diriger son huitième long-métrage, Arrival ainsi qu’au visionnage des concept arts « généreusement » lâchés par Sony Pictures qui semblent faire honneur à l’univers steam punk pluvieux on ne peut s’empêcher de naïvement d’y croire. En attendant la sortie du film fin 2017, le public pourra patienter en allant voir Arrival qui lui arrive courant décembre sur nos écrans.
