Tales of Wedding Rings : cinq mariages et un affrontement !

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Seconde œuvre éditée en France pour le duo Maybe après Dusk Maiden of Amnesia, on passe du coq à l’âne avec Tales of Wedding Rings !

 

Tales of Wedding Rings 

 

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Titre original : Kekkon Yubi wa Monogatari

Titre alternatif : Tales of Wedding Rings

Auteur : Maybe

Éditeur français : Kana

Éditeur japonais : Square Enix

Date de sortie : 03/02/2017

Nombre de tomes : 4 volumes au Japon, 1 tome en France

Statut : série en cours

Prix : 7,45 € (premier tome à 5,95 € – prix de lancement)

 

 

Synopsis :

Lorsque Sato est enfin prêt à déclarer sa flamme à son amie d’enfance – Hime – celle-ci lui annonce qu’elle déménage. Sato, voulant tout lui avouer, va découvrir qu’elle est la princesse d’un autre monde et qu’ elle est sur le point de se marier pour sauver son royaume de forces maléfiques. N’écoutant que son courage, Sato tente de lutter contre un monstre surgi de nulle part. Hime lui passe la bague au doigt pour que l’anneau lui confère une force magique. Or, pour sauver le royaume, il faut devenir plus puissant et obtenir 4 autres anneaux… et donc 4 autres femmes.

 


 

Après Dusk Maiden of Amnesia, le duo Maybe s’attaque à un tout autre genre avec ce nouveau titre. Tales of Wedding Rings s’inscrit dans un registre fantasy sur lequel a été saupoudré un coté romance/harem. Pour déclarer sa flamme à son amie d’enfance Hime, Sato est prêt à tout, y compris la suivre vers son monde d’origine. Là bas, il se rend compte que son amie porte bien son nom puisque Hime est une princesse. Destinée à épouser l’être qui deviendra le roi des anneaux et sauveur de ce monde, Hime choisit Sato pour être l’héritier de ce lourd fardeau. Équipé de l’anneau de lumière, il peut enfin lutter à armes égales avec les démons des abîmes. Néanmoins pour être de taille face à leurs chefs, le roi des anneaux doit posséder les 5 anneaux qui sont affiliés à chacun des royaumes de ce monde. 

 

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© MAYBE / SQUARE ENIX

 

Un humain s’aventurant dans un monde fantastique… Si cette thématique est loin d’être originale, dans Tales of Wedding Rings, notre protagoniste principal abandonne son monde de son plein gré. On rentre dans un monde de fantasy assez classique où les forces du mal pourront être repoussées par un pouvoir tout désigné. L’originalité se situe dans le fait que ces pouvoirs ne pourront être rassemblés que par une polygamie assumée. Les fans de harem en tout genre y trouveront sûrement leur compte dans les tomes suivants. On y découvrira également les spécificités propres à chaque princesse et royaume qui nous sont encore inconnues.

 

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© MAYBE / SQUARE ENIX

 

Toutefois, il est difficile de rentrer dans l’histoire à cause d’un rythme très rapide et peu détaillé. Les paysages sont brouillons, les ennemis manquent de personnalité et même nos deux héros font tache en tenue d’écolier dans ce paysage fantastique. Si ce dernier élément est en partie justifié, cela empêche implicitement le lecteur de vraiment se sentir dans un univers différent. Dans les dessins, seule Hime est mise en valeur. Les scènes de fanservice faciles sont là pour raviver l’esprit du lecteur qui aurait pu perdre son intérêt par les points négatifs de l’oeuvre. Reste à savoir si les tomes prochains pourront remonter le niveau actuel du manga.

 

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© MAYBE / SQUARE ENIX

 

En conclusion

 

On ressort très déçu de ce premier volume. Après Dusk Maiden of Amnesia, on fondait de grands espoirs pour cette série. Malheureusement, le duo d’auteurs tâtonne dans un registre qui lui est inconnu. Ils s’égarent sur une thématique loin d’être originale et enchaînent les facilités scénaristiques. L’univers et les personnages auraient pu faire contrebalance, mais le scénario à l’air d’être bloqué sur « avance rapide » tant les faits s’enchaînent. A voir si le tome 2 de Tales of Wedding Rings saura nous plaire et remonter un peu la barre des débuts hasardeux !