New love, New life T01 : A la découverte du monde du travail !

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Après vous avoir fait découvrir une série bourrée d’action, nous vous présentons maintenant un josei, New love, New life, disponible chez Kana Edition.

New Love, New Life !

new love, new life

Le titre de cette série vous dit vaguement quelque chose ? Et bien, si vous connaissez New job, new life, c’est normal ! En effet, New Love, New life n’est autre que le préquel de New Job, New life.

Disponible en 3 tomes, cette série nous plonge dans le quotidien de Momoko, une jeune diplômée. Découvrez son premier job, graphiste dans une agence de design spécialisée dans le pachinko. Suivez Momoko aux fils des jours, essayant d’allier vie professionnelle et vie personnelle.

Un scénario survolé…

new love, new life

 

Au premier abord, il nous semble intéressant de découvrir le monde du travail sous les traits d’un manga. Exigences professionnelles, heures supplémentaires, fatigue et on en passe. Dans New Love, New Life, l’auteur nous présente dès le départ la réalité du monde du travail. Pas de paillettes nide scènes idylliques, ici, juste la réalité du monde d’aujourd’hui. Cependant, bien que la réalité soit importante, un scénario plus construit aurait été souhaitable.

En effet, nous suivons Momoko dans son quotidien professionnel, mais nous ne savons pas réellement ce qu’elle y fait. A aucun moment, son travail ne nous est présenté. Les jours se suivent, se ressemblent, les mois passent mais aucun détail ne nous est apporté. Il est dommage de réaliser un manga abordant le monde du travail sans en exploiter tout le potentiel.

De plus, nous ne savons pas quel est réellement le fil conducteur de ce premier tome. Effectivement, tout au long de ce volume, le personnage principal raconte à qui veut l’entendre qu’elle va démissionner, sans le faire, bien évidemment. Là encore, l’histoire n’est pas approfondie. Momoko souhaite démissionner, mais quand l’occasion se présente, elle finit par rebrousser chemin. On se demande donc l’intérêt d’appuyer autant sur ce détail si ce n’est pas pour l’exploiter plus en profondeur.

Des personnages extravagants

Du côté des personnages, ils ne nous sont pas réellement présentés non plus. En effet, nous apprenons quelques détails aux fils des pages mais rien qui ne nous permette de nous attacher aux collègues de Momoko. « Pervers » et « exhibitionniste » sont en réalité les deux seuls mots qui nous viennent à l’esprit pour décrire ses collègues. Aucun détail sur leur travail, sur leur vie personnelle ou même sur leur caractères ne nous est dévoilé. Nous pouvons deviner qu’ils sont « déterminés » au vu du nombre d’heures qu’ils passent dans leur bureau, mais c’est à peu près tout.

Et concernant Momoko, c’est à peu près pareil. Sa famille (mère) apparaît sur deux cases lorsqu’elle évoque le fait de dormir à l’agence et son petit ami est très brièvement présenté lorsqu’elle se rend chez lui ou qu’elle sort avec ses copines. Mais là encore, très peu de détails nous sont dévoilés. Il est dommage que le personnage principal d’une œuvre nous soit toujours autant inconnu à la fin d’un premier tome.

L’appréciation d’une oeuvre passe bien évidemment par un scénario plaisant, mais également par des personnages nous faisant ressentir des émotions. Joie, peine, rire, colère, … Autant d’émotions qui nous font apprécier ou détester un personnage. Cependant, l’indifférence quant à elle, n’est pas une émotion que nous sommes censés ressentir pour un personnage et encore moins pour le personnage principal.

Difficile d’allier amour et travail ?

Momoko a été embauchée dans une agence de design spécialisée dans le pachinko (mélange entre un flipper et une machine à sous, très populaire au Japon). Quel dommage d’apprendre que notre personnage principal n’apprécie par le pachinko. Momoko commence donc sa vie professionnelle dans une entreprise qu’elle n’affectionne pas particulièrement. Cependant, souhaitant faire son travail correctement, elle accumule stresse, heures supplémentaires, fatigue,… Pour éviter de dormir à l’agence lorsqu’elle finit trop tard, elle se rend chez son petit-ami, pour dormir là bas. Mais, il n’est pas évident d’entretenir une relation amoureuse lorsque la vie professionnelle prend une trop grande place.

Nous allons donc suivre Momoko dans ses déboires amoureux, essayant de retrouver l’amour, malgré un job qui ne lui convient pas toujours. Ce premier tome survole là encore la vie amoureuse de Momoko. Un petit ami absent, une rencontre inattendue, qui laisse notre personnage principal dans une situation quelque peu bancale. Comment percer dans le monde du travail tout en entretenant une relation amoureuse ? C’est peut être la réponse à cette question que nous allons découvrir dans les deux prochains tomes.

New Love, New life est une série qui se laisse lire, mais qui ne fera pas partie de nos séries de l’année ! Si vous souhaitez découvrir une œuvre fascinante, plongez immédiatement dans Shangri-la frontier !