Capitaine Albator : Dimension Voyage signe le retour de Leiji Matsumoto en France, bien qu’il ne soit ici qu’au scénario. Albator, personnage mythique de la sphère manga/anime se voit doté d’un lifting sous les traits d’un nouveau dessinateur en la personne de Koichi Shimahoshi !
Capitaine Albator : Dimension Voyage (Captain Harlock – Jigen Kôkai)
Auteur : Leji Matsumoto (scénario) Koichi Shimahoshi (dessins)
Éditeur : Kana (Akita Shoten au Japon)
Date de sortie : 19/02/2016
Nombre de tomes : 1 en France, 3 au Japon, série en cours
Prix : 7,45€, premier tome à 5,95€ cette année
Synopsis :
Alors qu’un peuple de guerrières extra-terrestre qui ont perdu leur planète d’origine, les Sylvrides, complotent l’invasion de la Terre et l’anéantissement de l’Humanité, les terriens vivent dans l’opulence, noyés dans l’inconscience et la futilité, aveugle aux véritables menaces qui les guettent.
Car quelques mois avant le début de l’histoire, une mystérieuse sphère noire, couvertes de glyphes, s’est écrasée sur Terre. Un signe évident, qui reste pourtant invisible à la population.
Les hommes et femmes valeureux sont tous partis dans l’espace pour tenter de couper l’herbe sous les pieds des potentiels envahisseurs. Mais aucun d’eux n’a vu venir les Mazones et à présent, la Terre se retrouve sans défense…ou presque.
Un nouveau souffle pour le space opera ?
Plébiscité comme un anime télévisuel culte des années 80, Albator, manga de Leiji Matsumoto sorti en 2002 en France nous revient encore plus charismatique avec Koichi Shimaoshi au dessin. Le premier tome tape fort et nous envoie du rêve ! L’auteur de la série d’origine reste bien entendu au scénario et valide les illustrations de son collègue qui entame sa carrière avec un premier manga risqué, mais de mon point de vue très réussi.
Un nouveau compagnon
Un ami de longue date d’Albator, le professeur Daiba vient de se faire assassiner. Ses recherches un peu gênantes ne plaisaient pas à tous, surtout pas au pathétique gouvernement actuel de la Terre. Son fils, Tadashi, crie au complot et veut mettre en garde les terriens contre une menace imminente : les Sylvidres s’apprêtent à envahir la Terre ! Le problème c’est que personne ne veut l’écouter et il se retrouve emprisonné pour avoir dénoncer avec véhémence l’inefficacité des personnes au pouvoir à défendre la Terre ! Il va être secouru par un membre de l’Arcadia, le fameux vaisseau au pavillon à tête de mort ! Il est combatif, veut sauver la terre et est prêt à se battre, une recrue idéale pour le capitaine corsaire, qui verra en ce jeune homme une version de lui en plus jeune. Voilà donc Tadashi Daiba qui, par ses fortes convictions, est intégré à la fine équipe de marginaux qui composent l’équipage de l’Arcadia.
Alors certes, cette saga va réveiller les fans de l’ancienne génération, mais elle peut aussi — et va aussi — par son dessin plus moderne créer des nouveaux adeptes. C’est bien dessiné, l’histoire promet de l’action bien dosée et des rebondissements, car n’oublions pas que c’est Leiji Matsumoto au scénario. Dès le premier tome, c’est un sans faute pour le tout nouveau mangaka et je lui souhaite d’être aussi bon dans les volumes suivants. Raison de plus pour craquer: Les nouveaux manga Kana tome 1 sont à -25% en 2016. Bonne lecture aux dinotaku ou bonne découverte aux lecteurs plus récents !