Picasso : Une vente aux enchères de haut vol chez Sotheby’s

0
996

Une vente exceptionnelle consacrée à Pablo Picasso a eu lieu ce jeudi à Londres. Cette vente aux enchères organisée par Sotheby’s a rapporté un sacré pactole. 

Depuis la levée progressive du confinement au Royaume-Uni, il s’agit de la première vente aux enchères de Sotheby’s à Londres. Après 12 semaines de fermeture, tout est reparti de plus belle ! Cette vente a rapporté plus de six millions d’euros, a annoncé jeudi Sotheby’s à l’AFP.

Cette fameuse vente s’est achevée par l’adjudication de 188 créations de l’artiste espagnol. Dessins, céramiques et même des palettes utilisées pour exécuter des toiles célèbre. La maison d’enchères a donc récolté 4,8 millions de livres, soit 6,1 millions d’euros. La céramique des années 1950 Grand vase aux femmes nues a raflé la mise la plus élevée, adjugée à 435.000 livres (482.000 euros).

C’est une vente «inhabituelle», explique à l’AFP Helena Newman, présidente de Sotheby’s Europe, en raison de la provenance variée des œuvres. Plus de 60 sont issues de la collection personnelle de la petite-fille de l’artiste, Marina Picasso, le reste provenant de collectionneurs divers.

Le développement des ventes en lignes

La vente aux enchères s’est déroulée en ligne au vu de la période actuelle. Un mode de fonctionnement que Sotheby’s souhaite développer depuis la pandémie. Sotheby’s va donc miser sur les ventes en lignes dans le future. Elle a déjà commencé à accélérer le développement de supports numériques, comme des catalogues interactifs en réalité augmentée.

Les enchères en ligne constituent «un élément très important de l’avenir (…) parce qu’elles nous permettent de toucher une audience plus large», explique Helena Newman. Elle précise que «beaucoup plus» de ventes se dérouleront désormais uniquement par ce canal.

Au cours des trois derniers mois, les ventes en ligne de Sotheby’s ont dépassé 140 millions de dollars lors d’une centaine d’enchères à travers le monde, avec une hausse de 34% des acheteurs.

Mais pour certains visiteurs, rien de tel que de voir les œuvres de leurs propres yeux, même si, en ce jour de réouverture, ils sont encore peu nombreux à suivre le parcours fléché, après utilisation obligatoire d’un désinfectant.

A lire aussi : Victor Hugo : Le «Départ du Ballon» vendu à plus de 37.000 €.