LES MINIONS 2 : IL ÉTAIT UNE FOIS GRU

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Bien avant de devenir le Maître du Mal, GRU (Steve Carell, doublé en France par Gad Elmaleh)  n’est qu’un petit banlieusard de 12 ans dans les années 70. Il échafaude laborieusement du fond de sa cave le plan qui lui permettra de prendre le contrôle du monde. Sans réel succès. Mais quand son chemin croise celui des Minions, dont Kevin, Stuart, Bob et Otto – un nouveau Minion arborant un magnifique appareil dentaire et un besoin désespéré de plaire – leur synergie va alors générer des trésors d’ingéniosité leur permettant de construire leur premier repaire, expérimenter leurs premières armes, et lancer leur première mission.

Avant-première « Les Minions 2 : Il était une fois Gru » & Ciné-Goûter – Le Royal

Lorsque le tristement célèbre groupe de super méchants, les Vicious 6, limogent leur chef, la légende vivante des arts martiaux Will Karnage (Doublé par Alan Arkin et en français par Gérard Darmon). Gru, qui alors leur plus grand admirateur, passe l’audition pour intégrer l’équipe. Les Vicious 6 ne sont guère impressionnés par cette demi-portion dévorée d’ambition, jusqu’à ce qu’ils réalisent avec rage qu’il les est capable de les doubler. Devenu soudain l’ennemi juré du gratin des criminels, Gru est contraint de s’enfuir. Les Minions vont alors tenter de se former au Kung Fu afin de lui venir en aide, et lui donner ainsi l’occasion de découvrir que même les super méchants ont parfois besoin d’amis.

Notre Avis :

Nous retrouvons de nouveau Gru et les Minions dans cette suite qui s’apparente davantage à un prequel. Dès son plus jeune âge Gru a voulu être un méchant et nous allons découvrir les origines de son ascension. On ne va pas oublier les minions qui sont une part importante du film. Dans cette aventure Gru rêve d’intégrer un groupe de méchants, il tente sa chance, mais rien ne se passe comme prévu. Les Minions sont toujours au rendez-vous et sont à la fois drôle, maladroits, créatifs mais surtout ils ont une affection sans limite pour le Petit Gru.

Les Minions 2 : il était une fois Gru », préquelle sans énergie burlesque

Nous sommes dans les années 70, qui sont bien représentées dans ce film grâce aux décors mais également via de nombreuses références musicales ou cinématographiques. Par exemple, le générique du début est inspiré de l’univers de James Bond. L’univers visuel et la musique servent l’histoire avec perfection. Le film aborde la question de l’acceptation et de l’amitié avec justesse, de la peur du rejet concernant Gru et les minions. Il y a un parfait équilibre de moments drôles et d’actions. Jack Antonoff est celui qui a supervisé la création musicale de ce film dès le générique par une reprise de Bang Bang en chinois par Gem. D’ailleurs le générique de fin est la chanson Times up interprété par Diana Ross. L’univers musical  est en totale adéquation avec le côté joyeux et drôle du film.