Tequila Sunrise (1988) – « Comment peut-on être bon père et dealer en même temps ? »
L’avenir, c’est l’herbe
Dale, fort d’une carrière de trafiquant de stupéfiants prétendument révolue, risque d’être incarcéré par un vieux camarade.
Le métrage ne parvient que très rarement à captiver, il peine véritablement à susciter l’intérêt, pourtant l’histoire de ce triangle amoureux mêlant accointance et mafia était prometteuse. La romance prime grandement sur l’aspect policier. De plus, le récit est excessivement alambiqué voire amphigourique, il mériterait un second visionnage. Bref, un cocktail au goût insatisfaisant.
Sans limites (1998) – « Un Beatle de l’athlétisme »
Courir, pourrait-on dire, est un passe-temps absurde
Il y a plus d’honneur à surclasser un homme qu’à le tuer
Évocation de la vie de Steve Prefontaine, un athlète spécialisé dans les courses de fond.
Habituellement, je me désintéresse complètement des biopics sur des sportifs, mais toute règle ayant son exception, pas pour celui-ci, notamment grâce à des dialogues impeccables. Le scénario repose essentiellement sur ses rivalités, son histoire d’amour et ses efforts pour rendre caduque le record du monde. Donald Sutherland excelle dans le rôle du mentor, figure qu’il a rarement incarné.
– Tu crois en Dieu ?
– Je crois en moi
Demande à la poussière (2006) – « Les auteurs ont moins d’expérience que les autres »
Aucun Mexicain n’est admis dans cet hôtel. On n’admet pas les Juifs non plus
Une serveuse mexicaine ambitionne d’épouser un nanti, mais elle tombe sur un écrivain impécunieux.
Une œuvre sans relie dont la réalisation ne parvient jamais à nous faire ressentir l’aspect palpable de cette relation. De plus, le métrage passe totalement à côté de son sujet, c’est-à-dire les turpitudes et les souffrances morales de deux êtres. Néanmoins, les textes élaborés par l’auteur fictif sont fort plaisants. Bref, une romance excessivement mièvre de plus.