Hunger Games (2015) : La Révolte, partie 2 – « On peut tuer n’importe qui, même un président »
T’es aussi un peu agaçante. Ton histoire d’amour ringarde, la défense de l’opprimé…
Katniss reçoit des ordres risqués du président Coin : assassiner Snow.
Il est doté d’une héroïne qui subit son destin, qui est un pion ; elle cessera de l’être dans un twist qui est malheureusement trop décelable. Je le répète, l’ambition mercantile de découper le roman adapté en deux parties pour faire durer artificiellement le plaisir est une erreur. Il n’y a nul souffle épique, un comble pour un opus préparé par un autre. De plus, la scène censée nous bouleverser demeure excessivement anecdotique. Néanmoins, le rebondissement aisément devinable dit énormément sur la politique et la privation d’une insurrection par ceux qui la composent.
M.A.S.H. (1970) – « Lèvres-en-feu »
Les aventures de médecins militaires.
C’est juste une succession de plaisanteries paillardes aucunement cocasse, avec en prime un match de football sorti de nulle part. À vrai dire, cela ne démarre jamais pour un résultat excessivement long. Néanmoins, j’encense l’audace du projet ; en effet, réaliser une comédie sur cette institution en pleine guerre du Viêt Nam surtout aux États-Unis. Il fallait oser ! Bref, je préfère largement visionner un bon vieux Les Bidasses.
Space Cowboys (2000) – « À quoi ça sert la rate ? À part donner le cancer »
Des retraités pourraient enfin voir se réaliser leur rêve le plus cher : aller dans l’espace.
Western spatial, ce n’est certainement pas le chef-d’œuvre de Clint Eastwood, mais il demeure qu’il reste un divertissement agréable. Les personnages offrent la possibilité au réalisateur de réfléchir sur la vieillesse. Cette odyssée de l’espace des papys est fort cocasse notamment grâce à une incontournable autodérision. Avec cette œuvre, le metteur en scène semble dire qu’effectivement il est âgé, mais qu’il n’est pas encore sénile. Néanmoins, le film paraît excessivement long à cause d’une indéniable carence en rythme.
