Critiques Le Livre des solutions, Second Tour et L’Histoire Racontée par des Chaussettes : Le Film

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Le Livre des solutions – « Je suis connu que des gens qui me connaissent, en vrai »

Un réalisateur s’isole à la campagne pour achever son film en poursuivant son « chef-d’œuvre qui s’arrête par le titre » : le livre des solutions.

En dressant un autoportrait peu reluisant de lui-même, le virtuose discret avoue être tyrannique, bipolaire, érotomane : sa seule vertu est, à l’instar de son alter ego, de vouloir transcender l’art conventionnel. C’est la représentation d’un génie toxique et d’un thaumaturge artistique et les savoureuses conséquences délétères sur son entourage. Il y a dans cette œuvre, un court-métrage animé Max le renard ouvre un salon de coiffure à la causticité hilarante. Il y a une des solutions qui est une sorte d’antinomie industrieuse à l’aphorisme sartrien « écouter les autres ». J’ai été décontenancé par l’inénarrable talent de Pierre Niney en cinéaste foutraque.

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Second Tour – « Le seul moyen de renverser le système, c’est d’appartenir au système »

Un politicien probe fait l’objet d’une enquête de deux journalistes qui tentent de prouver qu’il est davantage benoît qu’il ne l’affiche.

Si Albert Dupontel a voulu satiriser les milieux politique et médiatique, pourquoi donc s’évertue-t-il à se focaliser sur un cas aussi singulier ? ; pourquoi n’y a-t-il pas plus de rosseries telles la question excessivement pelucheuse d’un présentateur « à ce qu’il paraît, Pierre-Henri aimait le poney quand il était enfant. » ? Néanmoins, l’acteur-réalisateur a du génie dans ses plans notamment celui du pistage d’un aigle et Nicolas Marié mérite d’être mentionné tant il excelle avec son visage très expressif.

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L’Histoire Racontée par des Chaussettes : Le Film – « La cuisine italienne vient prouver que votre espèce peut être unifiée à travers les plaisirs simples de la vie et la prise de poids »

Deux êtres sont défiés par le Temps de démontrer le mérite de l’existence humaine.

L’humour y est très particulier oscillant entre le pas toujours fort cocasse et la balourdise, mais cela ne m’a pas empêché de me boyauter. Néanmoins, le procédé de se focaliser sur quelques personnages puis le retour aux protagonistes est excessivement itératif, cela s’apparente à un agrégat de sketches et il faut également se méfier de la véracité des informations du type « l’écriture a été inventée par les Égyptiens ».