Critiques de MaXXXine, Le Ministère de la Sale Guerre et La Promesse verte

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MaXXXine – « Dans ce milieu, tant que vous n’êtes pas un monstre, vous n’êtes pas une star »

Maxine est une célébrité dans l’industrie pornographique. Elle souhaite réaliser une percée dans le cinéma traditionnel en auditionnant pour un film d’épouvante.

Le métrage est parsemé de quelques scènes fortement gore, par exemple une voiture avec un homme à l’intérieur qui se voient compressés. MaXXXine est avisé lorsqu’il évoque le portrait d’une jeune femme aux pulsions hétérogènes et un pamphlet envers l’hypocrisie du puritanisme et le patriarcat. L’héroïne qui est la rescapée de X n’est plus une victime, comme le démontre habilement la scène de l’agresseur agressé. La fin affiche un message subversif et impitoyable sur le statut de star. Néanmoins, ce qui est censé être un climax de tension est quelque peu grotesque.
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Le Ministère de la Sale Guerre – « Tout espoir de paix en Europe semble perdu »

Ni le chien, ni le chat ne tuent pour s’amuser. C’est une renarde, non un félin. Seules deux espèces s’amusent de tuer, ma chère amie. Le renard et son frère humain

Une mission est secrètement organisée afin de détruire le navire de ravitaillement italien Duchessa.

Le Ministère de la Sale Guerre contient quelques répliques cocasses pour in fine s’enliser dans une certaine banalité et dans les poncifs du film de guerre. Le métrage pompe allègrement le modus operandi de Quentin Tarantino que ce soit le concept des tueurs de nazis, les dialogues ou les scènes d’action, mais Guy Ritchie qui semble avoir adopté une cadence de stakhanoviste pour tourner ne parvient jamais à l’égaler. En sus, ce n’est pas réaliste : les protagonistes musardent dans les lignes ennemies sans s’inquiéter du canardage du camp adverse. Néanmoins, la mise en scène bien qu’académique demeure appréciable.
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La Promesse verte – « Quand on veut changer le monde, le monde ne se laisse pas faire »

Martin se confronte à une entreprise qui exploite l’huile de palme. Conséquemment, il est incarcéré et condamné à mort. Sa maman lutte pour l’empêcher.

Déjà, le titre La Promesse verte est formidable car il évoque l’offre des biocarburants qui semble davantage écologique, mais qui est fondamentalement écocide car il est une cause de déforestation. Sous des allures tempérantes de fiction, le métrage allègue quelques assertions fâcheuses sur la face cachée de l’Indonésie et le mercantilisme. Bref, une œuvre essentielle qui fustige les lobbyistes.