Les Tortues Ninja – « Je ne veux pas d’anchois »
Quatre tortues et un rat mutent au contact de déchets radioactifs.
Surfant sur l’engouement provoqué par la série animée, le film épouse parfaitement son époque comme la chevelure décoiffée d’April, l’allure des cistudes et la scénographie. Désormais adulte, force m’est de constater que l’œuvre plaira difficilement aux jeunes d’aujourd’hui et qu’elle n’est pas exempte de défauts comme la risibilité des costumes mais elle possède une âme dont est dépourvue celle produite par Michael Bay.
Les Tortues Ninja 2 – « C’est le rat le plus propre »
Shredder désire assouvir sa vengeance. Il a compris la technique qui a fait devenir Les tortues ninja ce qu’elles sont. Il l’expérimente alors sur deux animaux.
Chamboulement intégral au niveau de la distribution : April, Shredder et même les gars derrière les tortues changent. Des combats plutôt médiocrement chorégraphiés et un humour omniprésent assez pataud, voilà à quoi se résumerait ce second volet. Avec le premier film, on était étonné par la découverte de ces mutants, mais passé la surprise de l’œuvre séminale, il ne reste plus grand-chose. Néanmoins, les reptiles lâchent des punchlines grandioses à chaque combat tel « Bon sang, ça vous tuerait de sourire ».
Les Tortues Ninja 3 – « Je suis une belle princesse changée en tortue »
April offre un sceptre à ses amis à carapace. Mais elle échange d’époque avec le prince Kenshin.
Les dialogues oscillent entre le n’importe quoi (« Eh bah, alors quoi tu espérais peut-être voir la famille Addams, t’es déçu ! ? ») le racisme (« Alors là t’as commis l’erreur de ta vie, Nagasaki ! ») et le jeu sur leur condition de reptiles (Attachez vos carapaces). La balade dans le Japon féodal est des plus déracinantes. L’ambiance cartoonesque voire puérile est assez réjouissante. Néanmoins, toute la population nippone jacte parfaitement anglais même les jeunes enfants.
TMNT : Les Tortues ninja – « J’ai une femme, des enfants et un chien. Un gentil chien ! »
Les tortues ninja se désaffectionnent quelque peu. Parallèlement, Max Winters, un crésus argenté, érige une immense armée.
Le métrage propose une nouvelle version qui abandonne la dérision et la puérilité des films en prise de vues réelles. C’est l’un des films les plus trépidants avec ces héros, c’est très sémillant et bouffi d’action. Techniquement, TMNT est impeccable. Néanmoins, le scénario est trop conventionnel, il ne déclenche nullement aucun attachement nostalgique et les comics sont originellement satiriques, April est le paradigme de la princesse en détresse, mais, ici, elle sait combattre, bafouant au passage la bande dessinée.
Ninja Turtles – « Il est temps de perdre votre surpoids hivernal »
Ce fut ma première critique donc elle est en deux parties : l’originale et la réactualisée.
Version 2014 : Les Tortues Ninja sont ancrés dans la culture populaire. Pourquoi ? D’après moi c’est parce que c’est une grosse loufoquerie avec des tortues qui font du kung-fu et mangent des pizzas mais surtout une parodie des super-héros ce qui aurait pu être génial vu l’essor actuel de Marvel. Mais le film se prend trop au sérieux, vous avez droit à un véritable blockbuster très éloigné du semi-nanar des années 90. Le scénario est intéressant mais simple pour qu’il puisse donner lieu à de nombreuses scènes d’action. Je dois avouer aimer l’idée de se concentrer sur April et avoir agréablement été surpris par l’interprétation de Megan Fox qui va jusqu’à éclipser nos amis à carapace. Ce film demeure réellement distrayant et vous fera même rire de façon plutôt récurrente.
Version 2023 : Quatre tortues et un rat sont l’objet d’une expérimentation. Parallèlement, le clan des Foot fait régner la terreur à New York.
Je regardais tranquillement Ninja Turtles, c’est alors que brusquement je me suis retrouvé devant un énième volet de Transformers,même vacuité scénaristique qu’on tente péniblement d’occulter par une surabondance de scènes d’action et de pyrotechnies. Néanmoins, le métrage est réellement amusant et fera éventuellement vibrer le geek qui sommeille en vous à coups de références bien placées. Bref, mon avis est plutôt semblable à sa première mouture.
Ninja Turtles 2 – « Je suis Finnois, mais quand je frappe quelqu’un, c’est pas dans la finesse »
Deux hommes se muent en animaux : l’un phacochère, l’autre rhinocéros. Pendant ce temps, les tortues affrontent un redoutable ennemi : Krang.
On enchaîne les dialogues affligeants (comme mon titre le prouve) et les plaisanteries à la lourdeur intolérable dont une flatulence des plus embarrassantes qui fait que le métrage laissera circonspects les plus de dix ans. De plus, c’est une tambouille aux personnages affreux comme des marmousets. Le précédent opus mettait à l’honneur le rôle de Megan Fox, ici, il l’ignore carrément et elle a subi tellement de coups de bistouri qu’à côté les tortues seraient davantage crédibles.
Batman et les Tortues Ninja – « Je leur propose un dîner gourmet, mais ils veulent de la pizza »
Shredder et Ra’s al Ghul collaborent pour semer le chaos à Gotham.
J’étais, dans un premier temps, assez rétif à l’association des deux univers, mais force m’est de constater que cela fonctionne plutôt agréablement : les deux antagonistes se lient merveilleusement, l’humour potache des tortues déride assurément le héros masqué aux allures davantage guindées. Les dialogues sont fort plaisants pour un dessin animé. Et puis, rien que voir Batman articuler « Cowabunga » et déguster de la pizza valent largement le détour.
Le Destin des Tortues Ninja, le film – « Tu es plus fort que les gens de cette planète, mais pourtant tu les défends »
Casey vient du futur pour annoncer aux tortues ninja qu’ils vont prochainement être attaqués par des aliens.
Ce dessin animé ne rend hommage ni aux séries télévisées ni aux films et encore pas davantage aux – du moins, cela m’étonnerait – comics, juste une variation nauséabonde abordant un méchant extraterrestre nébuleux ; cela n’est, en réalité, qu’exaspération. Même les plaisanteries qui étaient inhérentes aux combats ont été tout simplement gommées. De plus, l’animation est particulièrement moche.
Ninja Turtles – Teenage Years – « J’avais un ami. C’était un cafard. On s’entendait bien. Il s’appelait Kevin. Puis, je l’ai mangé »
Les quatre tortues envisagent de conquérir les New-Yorkais en mettant en déroute le fameux bandit Superfly.
Ninja Turtles – Teenage Years ne mise sur une overdose d’actions, mais plutôt sur des dialogues fort plaisants spécialement pour un dessin animé. Le métrage aborde des sujets prégnants dans notre société comme la domination délétère des médias. L’antagoniste est épatant et il se hisse allègrement au niveau de Shredder et de Krang. Néanmoins, l’avancement dans la narration est très, voire trop prévisible.