Critiques de Back to Black, Borderlands et La Nouvelle femme

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Back to Black – « Je n’ai pas besoin de cure de désintoxication. Ma cure de désintox, c’est la musique »

Tu trouves pas que tout était carrément mieux avant. Ça vaut aussi pour les films

Évocation davantage axée sur la relation amoureuse que sur le parcours professionnel d’Amy Winehouse.

Comme d’habitude pour les biopics sur des chanteurs, je dois déplorer mes lacunes concernant le domaine musical. Donc, j’ai retrouvé le peu que je connaissais de cette artiste, c’est-à-dire sa personnalité sulfureuse et sa toxicomanie. Impossible de ne pas être touché par le destin tragique de cette femme qui rêvait de remplir les salles. De plus, les dialogues sont splendidement écrits, enrichis par ses sublimes paroles de chansons. Marisa Abela parvient à redonner vie à la musicienne sans être dans le mimétisme grossier. Néanmoins, nous ne visionnerons aucune prise de drogues dures, ni de libations excessives. En effet, sa descente aux enfers, voire sa déchéance est quelque peu aseptisée.
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Borderlands – « Tu n’étais pas censé être intelligent ? »

Une chasseuse de primes est engagée par un père pour secourir sa fille.

Énième sinistre d’une adaptation de jeu vidéo, il est tout de même étrange d’avoir un divertissement familial inspiré d’une franchise vidéoludique déconseillée au moins de dix-huit ans. Le métrage se déroule sans le moindre rebondissement, même mineur, il se contente d’accumuler vainement les cascades et les scènes d’action. Le dialoguiste doit être un adolescent vaguement retardé tant les vulgarités pipi caca et les propos tels « c’est moi qui ai la plus grosse » abondent. Il y a un robot censé être cocasse qui ne l’est que trop rarement. En sus, l’intrigue est excessivement schématique. Cate Blanchett, seule survivante de ce naufrage, montre toute l’étendue de son talent car malgré une écriture médiocre en tous points, elle assure. Bref, un film qui considère un peu trop les spectateurs comme des tiroirs-caisses.
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La Nouvelle femme – « Si j’ai pu devenir médecin en étant une femme, il y a de l’espoir pour ces petits idiots »

Évocation de la vie de Maria Montessori, célèbre pédagogue.

Le métrage replace son héroïne dans une époque hautement phallocrate où elle n’avait pas même le droit à un salaire. Le film a le mérite de montrer des enfants, vulgairement appelés déficients ou idiots, que l’on ne voit pratiquement jamais. Il parvient à être instructif sur une femme dont on connaît tous le patronyme, mais dont on ignore tout le reste. La nouvelle femme relève le paradoxe qu’il y a concernant une dame qui s’occupe des bambins neuroatypiques et qui dissimule son propre chérubin handicapé. Maria démontre qu’avec de la patience, des jeux ludiques et de l’amour quasiment maternel, tout miston peut progresser intellectuellement.