Il était une fois ou quand le merveilleux s’immisce dans notre monde

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Il était une fois – « C’est un écureuil, madame, pas un rat »
Il est amusant de voir une princesse de contes de fée avec toutes ses fanfreluches débarquer à New York. L’écureuil est désopilant et folklorique surtout quand il se met au mime.
La scène où elle convoque la faune urbaine est tordante avec ses méphitiques rats, ses pigeons idiots, ses cafards repoussants. C’est aussi melliflu lors des danses, des aphorismes, des paroles de chanson. Néanmoins, Il était une fois pioche maladroitement et sans vergogne du côté de ses propres classiques Blanche-Neige et les sept nains, La belle au bois dormant et Cendrillon.
Le ton décalé auguré par l’immersion d’une mademoiselle chantante habituée à la féerie dans une métropole est génial.

Il était une fois 2 – « Personne ne se contente jamais de parler à Andalasia ? »

On rit de bon cœur devant tant de sucrosité déployée, par exemple, chantonner et danser avec des électroménagers et un balai, ce qui est des plus jubilatoires. C’est plutôt drôle de voir la réalité transformée en conte de fée.
Néanmoins, les chansons deviennent assez rapidement casse-pieds et on a encore droit à un recyclage de Cendrillon – je croyais que ce serait fini avec l’adaptation en prises de vues réelles – ce qui permet, par contre, une très jolie performance de Amy Adams changeant d’expression en une seconde car cohabitant en Gisèle y réside aussi une acrimonieuse marâtre.