Critique Astérix et Obélix l’empire du milieu: Astérix chez les Bobos

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Astérix et Obélix l’empire du milieu, cinquième volet des aventures du petit gaulois, les acteurs l’incarnant se sont succédés et le remplaçant ne parvient jamais à éclipser l’acteur initial Clavier.

On vient voir un Astérix, pas visionner les marottes et les obsessions d’un réalisateur embourgeoisé que sont le végétarisme et le féminisme auxquels on a droit dès la première réplique, ce qui aurait pu être un décalage formidable s’avère seulement d’un pathétique attristant.

Gilles Lellouche ne parvient jamais à faire oublier la prestation de l’illustre Gérard Depardieu car trop fadasse. Guillaume Canet convoque sa bande de potes aux égos surdimensionnés dont l’interprétation de leurs personnages est encombrée par ceux-ci plutôt qu’elle ne brille réellement.

Il y a quelques sourires à l’instar des moments où le pigeon vibre ou bien la claque à l’aveugle mais c’est noyé dans une telle tourbe. Néanmoins, un acteur se démarque dans ce désert de nullité mis à part le truculent José Garcia, c’est Jonathan Cohen, révélé par La flamme.

Ce n’est pas une incursion dans le cinéma français à laquelle on a droit mais dans le microcosme parisien. Ou sinon c’est juste un défilé de starlettes et le plus beau prodige du film est d’avoir fait débourser soixante-cinq millions d’euros à un producteur pour ça.