Les Slaughterhouse Brothers sortaient un nouvel album, ” The man is gone “, ce mercredi 28 septembre. Mais tout d’abord, qui sont-ils ? Groupe de rock d’origine caennaise, beaucoup les auront connus à travers leurs multiples concerts dans les salles de la région : Big Band Café, Cargö, Portobello Rock Club et bien d’autres. De concert en concert, le groupe a su se forger un fidèle public dans sa région d’origine et commence doucement à s’exporter au niveau national. Les éléments de leur succès ? Une bonne humeur et une aisance scénique qui transparaissent à chacun de leurs concerts.
” The man is gone “ déroute dans un premier temps. Les morceaux sont assez éloignés de ce qu’on pouvait entendre dans leur album ” Hometown Boys “ ou dans l’EP ” Candy Songs”. Tout au long de l’album, on sent que le groupe a envie d’essayer de nouvelles choses. En contrepartie, les morceaux perdent beaucoup d’énergie et on ne notera aucun morceau qui donne envie de danser comme il y en avait dans ” Hometown Boys “ (notamment le morceau éponyme ou également ” See me on my best side “) et dans ” Candy songs “ (notamment ” The Void “). Mais le renouveau musical peut s’avérer bénéfique et évite de tomber dans les écueils d’une musique formatée. Cependant, beaucoup de morceaux paraissent inachevés. Presque chacune des pistes aurait gagné à être rallongée pour être exploitée au maximum. Une exception cependant : ” Be a man “, qui s’avère être un morceau réellement complet et qui ne nous laisse pas sur notre faim.
En somme,” The man is gone “ peut présager de très belles choses, pour peu qu’on l’envisage comme un album de transition. Une autre question subsiste : comment le groupe gère l’album en concert ? La dynamique très différente de l’ensemble de l’album modifie certainement la prestation scénique par rapport à ce qui pouvait se faire sur ” Hometown Boys “.
L’album est en écoute libre sur leur Bandcamp.