[Critique] Wonder Woman – Dieux et Mortels – Tome 1 chez Urban Comics

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Prévu pour le 21 juin 2017 en France, le film Wonder Woman va rendre à la célèbre héroïne ses lettres de noblesse. Pour surfer sur cette actualité, l’éditeur Urban Comics se lance dans la publication française de l’œuvre de George Perez, Wonder Woman – Dieux et Mortels. Un run culte !

Isolées depuis des millénaires sur l’île de Themyscira, les Amazones ont vécu recluses et ont développé une société pacifiste et progressiste à l’écart des tourments du monde des hommes. Mais lorsque le pilote Steve Trevor échoue sur cette île paradisiaque, la princesse Diana se charge de le ramener dans son pays : débute alors pour cette jeune Wonder Woman une quête identitaire qui va la mener face à Arès le dieu de la Guerre !

Wonder woman: Ce n’est pas une héroïne...

 

9791026811077_1_75S’il y a bien un personnage de l’écurie DC Comics qui mérite que l’on s’y attarde, c’est bien Wonder Woman. La belle Amazone est un véritable pilier de la maison, aux mêmes titres que Batman et Superman. Ces dernières années, les auteurs n’ont pas forcément rendu un bel hommage à la guerrière (cf Wonder Woman – Déesse de la Guerre par le couple Finch). Urban Comics nous fait le plaisir, dans son collection DC Essentiels, de publier une œuvre majeure : Dieux et Mortels.

Publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1987, ce run est là pour prouver que Wonder Woman n’est pas uniquement une pin-up mais une véritable héroïne. Ce premier tome, composé des 14 premiers épisodes, s’attarde sur la création du peuple de guerrières de l’île de Themyscira. C’est donc une excellente porte d’entrée dans l’univers de Wonder Woman pour les néophytes. Inspiré des plus grands héros de la mythologie grecque, nous prenons un plaisir énorme à découvrir la genèse, de la préhistoire à nos jours, de cette tribu si particulière. Tout est préparé et soigné pour que l’on entre pleinement dans l’histoire. George Perez maîtrise à la perfection les personnages et les situations : la création par les dieux des Amazones, l’éternelle rivalité avec Arès, le Dieu de la Guerre ainsi que la première rencontre entre Wonder Woman et Steve Trevor.

 

Au niveau des dessins, aussi assurés par George Perez, nous retrouvons un style unique. Le coup de crayon est significatif de l’époque (la fin des années 80) et rend un magnifique hommage au personnage de Wonder Woman. La colorisation nous rappelle les vieux comics, et c’est pour notre plus grand plaisir. Nous ressentons les connaissances de Perez pour la Grèce Antique et pour tout le travail de recherche qu’il a dû faire. Au-delà du fait qu’il s’agit d’une œuvre culte, il est avant tout question d’un véritable incontournable pour les fans !

C’est une déesse !

L’édition proposée par Urban Comics est de toute beauté. La couverture, illustrant à merveille l’univers de l’héroïne, ne peut que retenir l’œil par son côté bleuté du plus bel effet. Et c’est tout de même un pavé de 384 pages que l’éditeur nous propose, accompagné d’une préface de George Perez himself !

En conclusion, ce premier tome de Wonder Woman – Dieux et Mortels est une pure merveille. George Perez a réussi le retour de l’héroïne tout en lui insufflant un aspect plausible. Un récit qui est très agréable à lire, d’une part grâce aux illustrations parfaites de George Perez, d’autre part parce que le personnage de Diana connait une évolution d’épisode en épisode… Une affaire à suivre chez Urban Comics puisque le tome 2 est déjà annoncé pour le 2 juin prochain.