[Critique] Green Arrow Rebirth – Tome 1 : Vie et mort d’Oliver Queen

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Après The Flash, c’est au tour de Green Arrow de profiter du Rebirth avec la parution du tome 1 chez Urban Comics. Quoi de nouveau du côté de l’archer vert à Seattle ? Notre critique.

 

Green Arrow est à l’heure actuelle sous les feux de la rampe grâce à la série qui lui est consacrée sur la chaîne américaine CW. Mais il ne faut pas oublier qu’avant d’être incarné par Stephen Amell c’est au détour des rayons comics qu’il fallait se pencher pour suivre ses aventures. En 2016, l’événement Rebirth de DC Comics redonnait une nouvelle jeunesse aux super-héros et notamment à Green Arrow. L’éditeur Urban Comics vient tout juste de publier en France le premier tome de ces nouvelles aventures, Vie et mort d’Oliver Queen. Cela fait déjà un certain temps que le public américain à découvert ce titre et en chante les louanges comme étant l’un des meilleurs Rebirth. Il faut bien reconnaître que le passage d’Oliver Queen dans les New 52 n’a pas apporté que de bonnes choses. Ici, on fait presque table rase du passé et surtout on assiste au retour d’un personnage qui nous manquait tant : Black Canary.green arrow rebirth tome 1 1 [Critique] Green Arrow Rebirth - Tome 1 : Vie et mort d'Oliver Queen

 

Le personnage et sa relation avec Green Arrow manquait terriblement. L’alchimie entre les deux est l’un des ciments de l’histoire d’Oliver. Souvenez-vous, il s’agit tout de même du seul couple de super-héros à avoir eu droit à un mariage, bien avant la disparition du personnage. Une relation quasi-culte qui retrouve petit à petit ses galons pour notre plus grand plaisir. Ajoutez à cela le retour du bouc pour Green Arrow et nous replongeons avec nostalgie dans les débuts d’un excellent run. Conserver le personnage d’Emiko était une évidence aussi. La petite sœur cachée d’Oliver Queen était un ajout narratif intéressant lors du run précédent et il aurait été dommage de s’en passer. Impact direct de la série télé, le personnage de John Diggle est lui aussi présent. Son traitement est plutôt intéressant pour le moment, peut-être une jolie surprise pour l’avenir.

 

Green Arrow a toujours parlé de social. Ce thème, ainsi que celui de l’argent est ici bien présent et utilisé à bon escient. Oliver est à la fois un justicier en costume mais aussi dans le civil, par ses différentes actions. Le scénariste Ben Percy pousse ses personnages à comprendre leurs erreurs, à tomber pour mieux se relever. Le Neuvième Cercle, compagnie plutôt louche, devrait-être un bel adversaire.

 

La partie graphique est quant à elle assurée par deux artistes aux styles diamétralement différents, Juan Ferreyra et Otto Schmidt. Ce dernier nous propose un trait simple et fin, à la limite du dessin animé. Ferreyra, de son côté, possède un trait bien plus imposant, disposant d’un sens du cadrage impeccable ainsi que d’une caractérisation des personnages bien particulière. La colorisation est assurée aussi par le duo et assure au titre une fraîcheur très actuelle.

 

Urban Comics ne sort pas des sentiers battus pour nous proposer une édition dans sa plus pure tradition. Une couverture mettant à l’honneur l’archer vert aguiche l’œil des fans. A l’intérieur, des travaux préparatoires sur les personnages ainsi que des couvertures alternatives finiront de contenter les plus difficiles.

 

En conclusion, Green Arrow Rebirth – Tome 1 : Vie et mort d’Oliver Queen est sans doute LA sortie Urban Comics du moment. Le scénario est à la hauteur des attentes, y compris le traitement des personnages. Les dessins ne sont pas loin de frôler la perfection. Le personnage profite à fond du Rebirth malgré quelques petites facilités scénaristiques qui n’entachent en rien l’histoire. Un conseil : foncez chez votre libraire !