Critique “Karolus Magnus, L’otage vascon” aux éditions Soleil – A la conquête de l’Espagne

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Écrit par Jean-Claude Bartoll et illustré et coloré par Eon, L’otage vascon, le premier tome de Karolus Magnus est paru aux éditions Soleil le 5 mai dernier.

L’histoire de France revisitée

L’otage vascon, premier tome de Karolus Magnus, se déroule en l’an 777. Toujours soucieux d’agrandir son royaume, Karolus Magnus (Charlemagne) se voit proposer une alliance par un émissaire du calife Abbasside de Bagdad dans le but de se défendre contre l’émir de Cordoue. Ravi à l’idée de pouvoir soumettre le peuple sarrazin, Karolus Magnus accepte. Pour rejoindre Saragosse, les armées vont devoir traverser la Vasconie. Or les vascons, du moins ceux qui habitent dans les montagnes, ne reconnaissent pas l’autorité de Karolus Magnus et souhaitent voir Artza d’Ossau, fils de roi vascon, monter sur le trône. Pour pouvoir traverser la Vasconie, et sur conseil de son espionne Brunhilde Von Bruck, Karolus Magnus libère Artza d’Ossau de ses geôles afin qu’il permette aux troupes d’atteindre leur destination. 

L'otage vascon

L’otage vascon, une histoire personnelle

L’otage vascon est susceptible de plaire à un large public dans le sens où l’aspect historique du récit n’est pas un frein à la compréhension de ce premier tome. Si les rivalités et luttes de pouvoir sont rappelées afin d’annoncer les enjeux, une grande importance est accordée à l’histoire personnelle des personnages principaux. La personnalité de chacun est prononcée et renforcée par le coup de crayon précis d’Eon, ce qui donne une dimension très humaine au récit. Là où les férus d’Histoire trouveront leur bonheur dans les manigances et luttes historiques, les autres pourront le trouver dans les sentiments et déchirements personnels des personnages.

Karolus Magnus

Ce premier tome de Karolus Magnus varie entre scènes d’action, discussions politiques et relations charnelles tout en développant quelques personnages au cœur de la dynastie carolingienne.