[Report] Christophe Willem en concert : de Bordeaux à Rio, il n’y a qu’une voix

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Sous l’effervescence du Femina bordelais sans nul siège rouge inoccupé, Christophe Willem a déployé une vague de charme et d’énergie communicative qui le pointe au plus haut sommet de son art.

Un concert constellé d’incantations de dentelle et d’énergie enchanteresse

Paru en septembre 2017, le dernier album de Christophe Willem baptisé Rio a reçu un accueil élogieux mérité, et a continué de convaincre au travers des lives proposés sur les grandes estrades françaises, belges, et suisses. Des concerts parfaitement sold-out, dont deux Salle Pleyel : Christophe Willem n’est donc pas sur le point de voir son succès s’amenuiser. Samedi 21 avril, le chanteur, révélé au grand public grâce à Nouvelle Star, a posé ses instruments dd [Report] Christophe Willem en concert : de Bordeaux à Rio, il n’y a qu’une voixsur la mythique scène du Théâtre Fémina de Bordeaux. Ce concert livré s’est d’ailleurs présenté comme étant la dernière escale de cette première vague de tournée, avant l’arrivée des festivals. 

Sous les coups de 20h50, après une dégustation musicale du supra magnétique Igit, l’embarquement direction Rio est imminent. Silhouette élancée, micro empoigné, Christophe Willem engage les décibels sur Copacabana pour ouvrir le spectacle, que nous étions à ce moment précis, loin d’imaginer si brillant. Il n’aura suffit que d’une chanson pour voir les premiers bras balancer et les jambes se trémousser. A croire qu’il est un peu magicien. Sous la chaleur d’un Fémina en ébullition, Christophe Willem, au carburant inépuisable, cueille les spectateurs en variant l’électro dansant, et le charme de l’acoustique. Il va plus loin encore, en s’abreuvant de diverses langues : outre le français qu’il chante avec récurrence, le chanteur s’est engagé aux mots anglais, mais également portugais. Le voyage brésilien est visuel certes, mais surtout auditif.

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« N’oubliez jamais que la vie est belle »

Avec Loue Ange, il vient « caresser le cœur » du public en déclamant des mots d’humanité percutants. Entre deux chansons, l’artiste savoure sa complicité avec les gens face à lui, échange et livre de part et d’autre un humour irrésistible. On embarque pour Rio, avec deux versions, dont une qu’il a dévoilée exclusivement sur ce dernier show. Une première entraînante, à l’image du single et une seconde piano-voix qui prône la simplicité. Si c’est un aller-retour vers la grande ville brésilienne, le chanteur nous fait également voyager via ses albums précédents. De L’Été en Hiver, à la Bombe Anatomique en faisant une escale à Berlin, il n’en oublie pas les titres les plus populaires qui font chanter la foule.

L’inévitable Double Je est également de la partie, que Christophe Willem a d’ailleurs interprété sur le balcon au plus près de son public. Il entraîne les spectateurs, et sait aussi les émotionner. La délicate reprise d’Evidemment, en est la plus belle illustration. Il porte également un message poignant avec Madame qui rend hommage au fils de Latifa Ibn Ziaten, avec une voix des plus sublimes, à en éteindre les lumières des chandeliers suspendus.

En guise de rappel, Christophe Willem entonne Jacques a dit, et le plus récent Marlon Brando, pour mêler une dernière fois douceur et danse. « N’oubliez jamais que la vie est belle » a-t-il déclaré avant de quitter définitivement le plancher (grinçant) du Fémina après 2h35 de spectacle.

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 Pour ce concert de clôture de cette première vague de tournée, Christophe Willem a parsemé d’amour et d’énergie débordante un Fémina indéniablement conquis. Le chanteur retrouvera la scène cet été, puis sur la tournée d’automne.