Goran Bregovic revient le 06 octobre avec l’album Three Letters from Sarajevo, hommage à sa ville en musique avec Rachid Taha, Asaf Avidan
Avec Three Letters from Sarajevo, Goran Bregovic livre un des ses albums les plus poignants et audacieux. Sa musique par son mélange, son croisement de toutes les gaîtés, de toutes les joies et toutes les tristesses, toutes les déchirures et mélancolie est une vraie rébellion. Il y a un réel décalage dans sa musique, il le dit lui-même : elle est jouée aussi bien pour les enterrements que pour les noces les plus chaleureuses. C’est une musique généreuse, une musique populaire, une musique du peuple, composée et jouée pour et par les familles, les banquets, les fêtes et événements de la vie.
Avec Three Letters from Sarajevo, il s’attache aux trois cultures de la ville, et à son histoire meurtrie. Située au cœur de l’Europe, Sarajevo a été successivement occupé par les empires Byzantins, Ottomans, Austro-Hongrois. Pour ce nouvel enregistrement « Trois Lettres de Sarajevo », Goran Bregović utilise le violon comme instrument métaphorique qui fait coexister les styles klezmer, classique et oriental, sur trois pièces instrumentales pour des solistes originaires des Balkans, du Maghreb et d’Israël avec des invités comme Bebe, Riff Cohen, Rachid Taha, Asaf Avidan.
En vidéo, voici un reportage sur Three Letters from Sarajevo :
On lit dans la biographie de Goran Bregovic une phrase très juste : un morceau de Goran Bregović est toujours identifiable dès sa première écoute et semble s’adresser à toutes et à tous sans distinction de race, de sexe, d’âge ou de religion. A écouter de toute urgence, cet album est une leçon de sagesse et d’histoire.
