[Report] Fair Party #5 : In The Canopy devoile son premier album au Café de la Danse

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Le Café de la Danse fêtait sa 5ème Fair Party vendredi 20 mai. In The Canopy en a profité pour célébrer la sortie de leur premier album.

En première partie, on a patienté en compagnie de Cléa Vincent, avec une musique pop fraîche à la fois électro et de chanson française. Son phrasé particulier et ses paroles ont accroché peu à peu le public. Cette jeune femme entraînante, souriante et attentive a progressivement mis l’ambiance.

Joaquim Müllner

In The Canopy

Lightshot : à l’entrée d’In The Canopy,  l’atmosphère change. Plongé dans le noir, l’attente et l’excitation est palpable. Dès les premières notes, on sent comme une libération et un apaisement prendre place. Les yeux rivés sur la scène, la silhouette de Joaquim Müllner, le chanteur, se dessine et sa voix douce et prenante captive les fans rassemblés.

Le concert se poursuit avec 1,2,3,4,Hands… Along With The Dancer accélère la cadence. Le public jusqu’alors hypnotisé mais réactif, s’anime complètement et commence à bouger. Il réagit spontanément au groupe, sans appel, et frappe des mains, applaudit, crit… avant même que le chanteur ne le suggère. Ce dernier n’est pas très bavard mais toute son attitude est impliquée dans ce concert. Il vit sa musique pleinement. Il danse, ondule et occupe l’espace tel un shaman, orchestrant le show et le groupe. On est en immersion total dans leur univers.

In the canopy

Le groupe nous a réservé quelques surprises. La première apparaît sur Nightfall. Les danseuses du clip entrent sur scène et nous livrent une chorégraphie entre vagues et parade amoureuse. L’émotion s’intensifie à leur présence.
Le chanteur nous les présente : Georgia Ives et Clémence Chatagnon ont véritable réjouit le Café de la Danse avec leurs mouvements fluides et sublimes.

Joaquim est alors plus bavard ; il souligne que ce premier album est auto produit, auto réalisé, auto mixé, auto… auto… auto tout !


 Talking Monkeys, Les singes bavards

Ce premier album succède à 2 EP (Never Return et The Light Trought) déjà très impressionnant musicalement et totalement inédit ; en effet, on ne retrouve que le titre 1,2,3,4,Hands dans l’album.

Le public est venu nombreux pour découvrir en live ce premier album de ce groupe français atypique qui compose un rock progressif d’une rare poésie et nous invite à un voyage intérieur au cœur de notre propre animalité. Tout en contraste et en subtilités sonores, on y retrouve mêlée plusieurs influences folk, électronique, parfois pop, des solos planants, typique du psyché rock, des ruptures rythmiques, une composition narrative, des paroles fortes… et cette voix aérienne et lyrique. On plane dans un entre deux, une dimension onirique et une musique qui ramène parfois une terre avec force et puissance, mais sans violence. Un savant mélange envoûtant et pénétrant qui vous saisit et ne vous lâche pas. Des mélodies addictives et des sonorités entêtantes qui ont tôt fait de faire rentrer les aficionados dans une danse, une presque transe…


 

Le concert se poursuit avec Catch A Predator. On a l’impression de flotter dans une nébuleuse. Joaquim a une vrai présence et un charisme indéniable. Parmi les autres surprises qu’il nous a réservé, on souligne la présence de Bastien Picot pour l’accompagner sur Never Return : un enchantement vocal, une belle prouesse largement saluée par le public.

Nous avions vu déambuler dans les couloirs du café de la Danse une des surprises qui monte enfin sur scène. Il s’agit de Jim Rozemberg, du groupe Balinger, qui est aussi à l’origine du graphisme de l’album. Il accompagne le groupe de sa voix sur le titre Waiting To Die, cette tendre ballade mélancolique et sombre. Après un petit soucis de son, le duo Joaquim/Jim nous berce… et termine la chanson avec les paroles de Voices de Balinger.

Revoir la release party de Balinger avec la présence de Joaquim en guest !

Le concert se poursuivra tout en puissance et en beauté sauvage. Un court rappel, permettra de combler les quelques minutes restantes avant les 22h30 fatidiques : un titre en acoustique avec une ambiance studio très appalachian folk : In the Attic. Un émerveillement !

Avec une setlist riche qui permet de découvrir ou redécouvrir les EP mais aussi de savourer quelques morceaux choisis de l’album, In The Canopy a parfaitement réussi cette release party dont on se souviendra longtemps. Une belle façon de marquer les esprits et de donner envie de les suivre.

Facebook d’In The Canopy

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