MaMa Festival – Deuxième soirée du festival marathon

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Pour sa 9ème édition, le MaMA Festival nous a encore réjouis avec une programmation éclectique et de qualité. 

Petit tour de piste dans le quartier de Pigalle pour ce deuxième soir de festivités. 

 

House Gospel Choir (La Cigale)

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Mélanger de la house avec du gospel. Si cela peut étonner en premier lieu, la troupe du House Gospel Choir nous remet vite les idées en place. Avec des reprises de tubes des années 1990 comme ceux de Black Box ou de la reine de la Soul Aretha Franklin, le House Gospel Choir renoue avec la base de la musique dance. Sur scène ils sont 12 à pousser leur voix et sont accompagnés d’un DJ, d’un batteur, d’un clavier et d’un saxophoniste. Des Allelujah retentissent au rythme des beats saccadés qui empêchent de rester stoïque et impulse dans la salle une ambiance de nightclub survolté. Une expérience enthousiaste !

Nach (Les Trois Baudets)

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Dans la famille Chedid, je choisis la fille. Anna de son prénom, est la sœur de Matthieu aka M et bien évidemment la fille de Louis. Cadette de la fratrie des Chedid, ces petits surdoués musicaux qu’on ne peut qu’admirer, Nach n’a rien à envier à personne. Seule face à un piano, Nach était venue nous présenter son deuxième opus dans une ambiance particulière. Tantôt drôle, fédératrice voire touchante, c’est surtout le grain de folie communicatif et la chaleur de sa voix qui restent en mémoire.

Silly Boy Blue (Backstage by The Mill)

 

Sur la scène du Backstage by The Mill, Silly Boy Blue,  Ana Benabdelkarim de son vrai nom, a présenté son univers et ses chansons aériennes pleines de nostalgie. Teintées d’influences new wave et inspirées par les icônes glam rock, notamment David Bowie, les productions de la jeune nantaise, prennent une toute autre dimension dans une ambiance feutrée bleutée. Après avoir sorti, fin septembre, le clip de son titre « Cecilia », elle s’apprête à publier son premier EP. 

Mokado (La Machine)

 

Si il n’est pas encore très connu, il y a fort à parier que ça ne saurait tarder. Mokado, qui a notamment eu l’occasion de jouer en première partie de Thylacine, a chauffé le sous-sol de la Machine du Moulin Rouge. L’artiste est venu présenter « The Lives Of Others », son second EP sorti le 5 octobre dernier, chez Le Hameau Records. Entre ombre et lumière, illuminé par les effets visuels et projections graphiques, il a offert au public un beau moment électronique. 

Irène Drésel (La Machine)

 

Irène Drésel a amené un peu de fraîcheur dans la lourde ambiance nocturne de la Machine du Moulin Rouge. Alliant la violence musicale et la douceur florale à travers une mise en scène originale et inédite dans le monde de techno, la productrice et ses mélodies fines mais puissantes ont hypnotisé avec grâce le public venu nombreux dans la Chaufferie pour découvrir l’artiste et son univers plein de poésie. 

Arnaud Rebotini

 

Cette seconde soirée de festival était, pour la Machine du Moulin Rouge, placée sous le signe de la techno. Le très attendu Arnaud Rebotini fut l’apogée de la soirée. Si il est un monument dans le monde de la musique électronique dans laquelle il a tracé sa voie depuis maintenant plus de 20 ans, certains ne l’ont découvert que récemment avec la BO du film « 120 battements par minutes » . L’artiste récompensé d’un César pour ses créations subtiles et touchantes, servant à merveille le long métrage de Robin Campillo, a électrisé la salle avec un live énergique de grande qualité porté par un jeu de lumière exceptionnel.

 

Photos SIlly Boy Blue, Mokado, Irene Dressel et Arnaud Rebotini : © Ludivine Pellissier