Les mémoires de Vanitas T1 : Terreur Vampirique

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©Jun Mochizuki/SQUARE ENIX CO., LTD.

Jun Mochizuki, mangaka invitée d’honneur de la Japan Expo 2017, propose une nouvelle série shonen-gothique aux éditions Ki-oon : Les mémoires de Vanitas. Après le mythe d’Alice revisité dans Pandora Hearts, rendez-vous avec les vampires et une enquête sur un mal insidieux dans un Paris steampunck du meilleur effet.

 

Les Mémoires de Vanitas

 

Les Mémoires de Vanitas

Titre original : ヴァニタスの手記

Titre traduit : Vanitas no carte

Dessin : MOCHIZUKI Jun

Scénario : MOCHIZUKI Jun

Editeur français Ki-oon

Collection : Shonen

Type: Shonen

Genre  : Aventure, Fantastique

Éditeur japonais : Square Enix

Prépublication : Gangan Joker

Illustration : n&b + couleurs

Origine : Japon – 2015

 

Synopsis

Fin du XIXe siècle. Paris est en plein émoi à la suite d’attaques répétées de vampires. Pourtant, la règle d’or de leur communauté est de ne pas s’en prendre aux humains  ! Un mal mystérieux semble ronger ces créatures immortelles…
 C’est en cette période troublée que Noé arrive dans la capitale. Né suceur de sang, il suit la trace du grimoire de Vanitas, artefact légendaire craint de tous les vampires. On dit qu’il permet à son détenteur d’interférer avec ce qu’il y a de plus sacré pour eux : le nom véritable, symbole même de leur vie. Le modifier peut les rendre fous, voire les anéantir…
 À bord de l’énorme vaisseau flottant sur lequel il a embarqué, Noé fait la connaissance d’Amélia. Alors qu’il l’aide à se remettre d’un malaise, tout s’emballe  : elle perd la tête et révèle sa nature de vampire devant les passagers  ! C’est alors qu’entre en scène un mystérieux assaillant, se présentant comme… Vanitas ! Devant un Noé bouche bée, il dégaine le fameux grimoire et apaise l’accès de folie de la jeune femme. L’artefact ne serait donc pas qu’une arme mortelle ? Vanitas, héritier du nom et du pouvoir du créateur du livre, a une mission : sauver les vampires de la malédiction qui pèse sur eux  !

 

 

Noé, un « jeune » vampire intrépide et sûr de lui, arrive à Paris en cette fin du XIXe siècle. Son mystérieux maître lui a ordonné de mener une enquête sur un dangereux ouvrage lié au mythique vampire de la lune bleue : les mémoires de Vanitas. Cet ouvrage est censé pouvoir modifier la personnalité des vampires et les rendre malade, aussi ceux-ci en ont-ils une peur panique. Pourtant, Noé ne semble pas craindre cet ouvrage, et c’est fortuitement qu’il fait la rencontre d’un extravagant jeune homme qui se présente comme … Vanitas, un médecin pour vampire ! Dès leur rencontre, un incident se produit lorsqu’une femme vampire est atteinte du fameux mal. Incontrôlable, elle s’en prend aux passagers du dirigeable, jusqu’à ce que Noé et Vanitas parviennent à la sauver.

 

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©Jun Mochizuki/SQUARE ENIX CO., LTD

Dès lors, arrivés dans la capitale, les deux hommes se retrouvent impliqués dans une course poursuite entre les vampires maudits et ceux qui souhaitent détruire le fameux ouvrage.

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©Jun Mochizuki/SQUARE ENIX CO., LTD.

Les graphismes sont détaillés et ravissants. Les vues d’ensemble sont magnifiques et tellement steampunk. Les personnages et les costumes sont travaillés et élégants, même si Noé manque pour le moment de relief comparé à Vanitas et son extravagance.

Memoire vanitas t1 plache1 Les mémoires de Vanitas T1 : Terreur Vampirique
©Jun Mochizuki/SQUARE ENIX CO., LTD.

Ce premier tome est tonitruant, un tourbillon d’actions et de révélations. Les nombreux personnages ont un fort potentiel tant psychologique que du point de vue des pouvoirs. Il est d’ailleurs remarquable de la part de l’autrice, de parvenir à en dire et en faire autant dès les premiers chapitres sans perdre le lecteur. Au contraire, les différentes pièces du puzzle ouvrent de multiples pistes, toutes aussi intrigantes les unes que les autres. Le message d’Hiromu Arakawa sur la couverture du manga prend tout son sens.

 

Si la mode du vampire en manga est quelque peu passée, force est de reconnaître que Jun Mochizuki avec ses inclinaisons gothiques n’a rien perdu de son talent. Très attendu, le titre ne déçoit absolument pas.

 

Pour lire un extrait du premier chapitre, c’est ici